Pour Kissinger la vie du roi d’Arabie est le seul garant du pouvoir.
L’ancien secrétaire d’Etat américain Henry Kissinger estime que «la révolution dont il faut parler avec sérieux, mais ne l’est pas en Occident pour en éviter les répercussions dangereuses est celle qui se passe au Bahreïn ».
Cité par le site « Mirroir du Bahrein » le 7-3-2012, Kissinger qui s’exprimait lors d’un séminaire à l’institut Brookings dans l’université de Merryland en présence d’un parterre d’anciens ambassadeurs au Moyen Orient a constaté que la contestation qui secoue le Bahreïn depuis plus d’un an « est animée d’une manière pacifique et surprenante par les trois quarts de la population et lance des slogans attrayants et logiques ».
Selon lui, « le danger réside dans le fait que cette révolution a pris de l’ampleur de sorte qu’elle est loin d’être étouffée et son risque de s’étendre en Arabie est devenu très imminent notamment à l’approche du départ du roi Abdallah ».
« La vie de ce dernier, même s’il meurt cliniquement, est la seule garantie de la survie du pouvoir en Arabie, à l’instar de la mort clinique d’(Ariel) Sharon protecteur au fil des années du royaume des fils d’Israël », selon ses propres termes.
« C’est le conseil le plus important qu’on puisse donner au pouvoir en Arabie », a-t-il conclu.