Mais cela n’empêche pas Manuel Valls actuel ministre de l’intérieur de prendre position contre les banlieues et les musulmans qui selon lui seraient la source du problème.
Les faits remontent à mercredi 4 juillet au soir quand la victime, qui avait terminé son année scolaire à Toulouse après avoir passé son bac de français, rentrait en train à Lyon, où réside sa famille. Selon son témoignage, le jeune lycéen a été pris à partie et insulté par deux jeunes hommes, alors qu'il téléphonait à son frère. Une bagarre éclate après cet appel, et pour des motifs encore confus, seul l'un des deux agresseurs présumés aurait fait référence à son judaïsme.
La garde à vue des deux agresseurs présumés expirait samedi dernier ce samedi en fin de matinée.
Agés de 18 ans et d'origine maghrébine, les deux jeunes dont la garde à vue expirait ce samedi, ne nient pas l'agression, mais ont en revanche rejeté toute connotation religieuse, thèse pourtant immédiatement avancée par le ministère de l'Intérieur dès son annonce de cette agression jeudi dernier.
Le phénomène émotif avait été augmenté par le fait que la victime, un adolescent de 17 ans, était scolarisée à l'école juive Ozar Hatorah de Toulouse, où Mohamed Merah aurait tué, en mars dernier, trois enfants et un père de famille.
Loin de prendre en compte les dires des enquêteurs, le ministre de l’intérieur, Manuel valls, interwievé sur Radio J, qui on se rappel avait déclaré lors d’une réunion « son alliance indéfectible avec l’entité sioniste », assure observer depuis plusieurs années une recrudescence d'un antisémitisme "nouveau", "né dans nos quartiers, dans nos banlieues". "Il y a dans nos quartiers des jeunes ou des moins jeunes qui, au nom d'une identité qui se sentirait attaquée, décident de la manière la plus imbécile, la plus dangereuse pour nos valeurs, de s'attaquer aux juifs. Ils considèrent le juif comme l'ennemi", a ajouté le ministre.
Et sans surprise aucune, à la question de savoir si cet antisémitisme serait le fait notamment de jeunes se revendiquant de l'islam, Manuel Valls a répondu: "Je le crains".