Analyse de Khalil Fleihane, journaliste libanais proche du 14-Mars.
Les connaisseurs des coulisses de la politique américaine savent que l’administration US n’appuie pas une intervention militaire contre la Syrie et opte pour un renforcement des sanctions unilatérales ou à travers l’Onu. Cette politique va se poursuivre jusqu’à la fin des élections américaine, sur instruction directe du président Barack Obama.
Ces précisions sont intervenues après que Mme Hillary Clinton eut été interrogée sur la signification de ses propos, à Tokyo, concernant «un assaut catastrophique» contre l’Etat syrien. La secrétaire d’Etat a indiqué qu’elle avait voulu dire que la crise en Syrie constitue un danger pour toute la région.
Concernant «l’assaut catastrophique», il pourrait s’agir d’une attaque massive des rebelles contre les forces du régime.
Une source diplomatique a déclaré que la visite à Beyrouth, jeudi, du sous-secrétaire d’État américain, William Burns, sera une occasion pour l’interroger sur les intentions de Washington concernant la situation en Syrie.
En visite pour 24 heures dans le cadre d’une tournée régionale, M. Burns aura une série d’entretiens avec le Premier ministre Najib Mikati, le chef du législatif, Nabih Berry, le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi, et le chef du bloc parlementaire du courant du Futur, l’ancien Premier ministre Foaud Siniora.
Les réunions que le «numéro deux» du département d’État aura, seront axées sur les développements en Syrie et leurs retombées sur la scène libanaise.
M. Burns mettra l’accent sur la nécessité pour l’armée et les forces de sécurité de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour stabiliser la situation au Liban-Nord.
Traduit par Mediarama du quotidien An Nahar