A peine un an après une première cyber-attaques, le gouvernement français n’a pas réussi à bloquer deux nouvelles intrusions majeures courant mai. Ni les auteurs, ni les motifs sont connus.\
Le Télégramme révèle que l'Élysée a été récemment la cible de deux intrusions sur son site Internet, dont l'une se serait déroulée entre le second tour des présidentielles et l'investiture de François Hollande.
L'Elysée a été la cible de "deux cyber-attaques majeures", a révélé Le Télégramme. Et aucune des deux n'a encore été rendue publique. Le dernier piratage en date s'est déroulé entre le second tour des élections présidentielle, le 6 mai, et l'investiture de François Hollande, le 15 mai. Les hackers auraient alors complètement nargué les systèmes de sécurité français.
"Les nettoyeurs" des services gouvernementaux ont dû passer trois jours à reconstruire l'ensemble des systèmes d'information du palais de l'Élysée. Mais on ne connait toujours pas les motifs, ni les auteurs d'une telles cyber-attaques. Cette information démontre ainsi "la vulnérabilité des ordinateurs et des réseaux gouvernementaux", soulignent nos confrères du Télégramme.
Le journal breton rappelle en effet que la France avait déjà été la cible de nombreuses attaques similaires. En mars 2011 des hacker s'en prenaient à Bercy. À l'époque, le gouvernement avait identifié cette attaque comme provenant d'Asie. Le télégramme avance même que les hackers "pourraient appartenir à des régiments spécialisés de l'armée chinoise, parfaitement identifiés et localisés".
Ils auraient alors profité "de failles béantes dans les protections informatiques du ministère de l'Économie ont fait leurs courses à leur convenance dans les fichiers les plus confidentiels". Et ils ne seraient pas les seuls, puisque le gouvernement a aussi évoqué une intrusion provenant "des alliés", sans donner plus de précision. Révélées officiellement qu'en décembre 2011, ces cyber-attaques contre le ministère de l'Economie auraient alors coûté 1% du PIB de la France !
Le sénateur Jean-Marie Bockel s'apprête même à pointer la vulnérabilité des ordinateurs et réseaux informatiques gouvernementaux, dans un rapport parlementaire qu'il rendra le 18 juillet. Il déplore également l'inadaptation au risque actuel du dispositif français de cyber-défense.
Et ce, malgré les moyens mis par l'Etat dans la défense de son réseau de télécommunication. La France a en effet confié à l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI). Celle-ci avait conduite un exercice de lutte contre le piratage, baptisé Piranet 2012. Malgré la mobilisation de plus de 200 experts, cette simulation n'a donc pas pu prévenir des cyber-attaques...
Source: Maxisciences lu sur Wikistrike