The Guardian tente de donner la réponse
Le journaliste Charlie Skelton a voulu savoir qui se cache derrière ceux qui communiquent les informations sur la situation en Syrie aux médias du monde entier. Il a donc enquêté sur ceux qu’on appelle « les témoins oculaires », « les spécialistes de la Syrie » ou encore « les militants pour la démocratie »…
Selon lui, la presse internationale qui raconte chaque jour l’histoire de la violence au quotidien et de la mort en Syrie n’a pas encore raconté l’histoire de ces personnes et ne s’est pas interrogé sur leurs connexions internationales. Or, la plupart d’entre eux sont des exilés syriens établis depuis longtemps à l’étranger et bénéficiant souvent de la nationalité du pays dans lequel ils se sont installés. De même, ils ont en général des liens étroits avec des centres de recherches américains proches des néoconservateurs, dont ils reçoivent d’ailleurs des fonds.
Sans mettre en doute la sincérité de leur haine contre le régime de Bachar Assad, le journaliste s’interroge sur leurs véritables motivations et surtout sur leur indépendance. Ce qui forcément pourrait mettre en cause la crédibilité de leurs informations.
D’ailleurs, après les avoir présentés l’un après l’autre (Bassma Kodmani, Radouane Ziad, Oussama Mounajed etc), l’auteur de la recherche précise qu’ils sont généralement les principaux défenseurs d’une intervention militaire en Syrie, comme ils l’étaient auparavant d’une intervention militaire en Irak et un peu partout des deux côtés de l’Atlantique…
As Safir
Source: Mediarama