Téhéran n’a pas droit de faire des commentaires aussi "étonnants" sur l’Egypte et la Tunisie,selon la Maison Blanche.
La Maison Blanche a condamné vendredi les commentaires faits par le guide suprême de la révolution en faveur de la révolte en en Egypte et en Tunisie, estimant que Téhéran n'était pas en droit de faire des commentaires aussi "étonnants".
"Il est étonnant que l'Iran fasse entendre sa voix, vu la façon dont il agit lorsque son peuple exerce les mêmes droits que ceux qu'exerce le peuple égyptien au Caire", a prétendu le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs.
Vendredi, Sayed Ali Khamenei a salué les jeunes égyptiens et tunisiens qui se sont révoltés contre leurs régimes dépendants de l’Administration américaine.
Dans un discours en arabe, il les a également appelé à "ne pas reculer avant l'instauration d'un régime populaire fondé sur la religion".