En attendant, l’Union européenne, va renforcer ses liens avec « Israël » en signant le lancement d’une soixantaine d’activités de coopération, selon des diplomates.
Le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman va se rendre ce lundi à Bruxelles pour tenter de convaincre l'Union Européenne (UE) d'inclure la résistance libanaise du Hezbollah dans sa liste des organisations terroristes, a indiqué dimanche un communiqué officiel.
Celui-ci ajoute le « besoin » de resserrer les mesures de sécurité dans les aéroports et les sites israéliens et juifs" se trouvant dans les pays de l'UE.
Malgré bons nombres de preuves avancées par des experts concernant la culpabilité des auteurs qui souvent citent le sionistan lui-même, l’entité de l’occupation continue d’accuser l'Iran et le Hezbollah d'avoir cherché à commettre des attentats dans "plus de 20 pays durant les deux dernières années". Les deux rejettent ces accusations.
En attendant, l'Union européenne, va renforcer ses liens avec « Israël » en signant le lancement d'une soixantaine d'activités de coopération, selon des diplomates. Ce feu vert doit être donné mardi lors d'une réunion de haut niveau à Bruxelles dans le cadre du conseil d'association UE-Israël, ont précisé ces sources.
Il s'agit de renforcer la coopération notamment dans les domaines des transports et de l'énergie, ainsi que de renforcer les liens avec neuf agences européennes comme Europol et l'Agence spatiale européenne.
Mais alors… ? Quand est-il de toutes les critiques et menacent émisent concernant la poursuite de la colonisation par ceux là même qui aujourd’hui veulent plus de coopération ?En effet, deux mois… C’est long et les ministres européens des Affaires étrangères qui en mai avaient dénoncé l'accélération de la colonisation en Cisjordanie, estimant qu'elle menaçait de rendre "impossible" un processus de « paix » ont certainement du « oublier » leurs déclarations.
Selon des responsables européens, la soixantaine d'accords s'inscrit dans le cadre d'un plan d'action qui remonte à 2005 et ne représente pas une "revalorisation" significative des relations UE-Israël.
Mais d'autres diplomates reconnaissent que le message donné n'est pas très clair. "Une fois de plus nous entendons des paroles critiques d'un côté, mais les affaires continuent comme si de rien n'était de l'autre", admet l'un d'entre eux, en jugeant que les déclarations de l'UE sur le processus de paix au Proche Orient "ne sont rien d'autre que du théâtre".
Les Israéliens tentent depuis plusieurs années d'obtenir une révision à la hausse des relations avec l'UE, leur premier partenaire commercial, mais la démarche a été suspendue par l'UE après l'offensive israélienne dans la bande de Gaza au début 2009. Un élément clé de la coopération UE-Israël reste toutefois bloqué au Parlement européen: l'accord de reconnaissance mutuelle des produits industriels ACCA. En effet, comment statuer sur des produits fabriqués dans les colonies, qui sont illégales au regard du droit international ?