L’armée turque envoie des spécialistes d’armes chimiques à la frontière avec la Syrie.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a plaidé mardi soir en faveur d’un réchauffement des relations avec la Turquie du fait de l’instabilité régionale autour de la crise syrienne.
Dans un communiqué, le chef du gouvernement israélien souligne que « la Turquie et Israël sont deux Etats importants, forts et stables de la région ».
« Nous devons trouver les moyens de renouer avec notre relation passée (...) C’est important, particulièrement en ce moment, pour la stabilité régionale », poursuit-il.
La Turquie, qui abrite des dizaines de milliers de réfugiés ainsi que les bases arrière de l’Armée syrienne libre (ASL), comme Israël, qui redoute qu’une partie des armes chimiques syriennes tombent entre les mains du Hezbollah libanais, suivent très étroitement l’évolution de la crise en Syrie.
Des spécialistes d’armes chimiques à la frontière
S’agissant des soi-disant armes chimiques, l’armée turque a envoyé à la frontière syrienne des équipes spécialisées dans le domaine des attaques à l’arme chimique, au lendemain de l’annonce du régime syrien d’être en possession d’armes de ce type, ont rapporté mardi les médias turcs.
Selon l’agence de presse Dogan, un bataillon spécialisé dans les armes chimiques, qui était auparavant basé dans l’ouest de la Turquie, a été transféré il y a deux mois à Konya, dans le centre du pays, et une partie de l’équipe spécialisée aurait été à présent envoyée à la frontière syrienne.
L’agence ne précise pas d’où viennent ses sources. Lundi, la Syrie a reconnu pour la première fois être en possession d’armes chimiques et menacé de les utiliser seulement en cas d’ « agression extérieure ».