La banque américaine dit aussi s’attendre à ce que l’Italie et l’Espagne demandent formellement une aide financière à l’Union européenne et au FMI.
La probabilité d'une sortie de la Grèce de la zone euro sous 12 à 18 mois est désormais de 90%, estime la Citi dans une étude publiée jeudi qui estime que cette éventualité risque surtout de se matérialiser dans les deux à trois prochains trimestres.
La banque américaine dit aussi s'attendre à ce que l'Italie et l'Espagne demandent formellement une aide financière à l'Union européenne et au FMI, venant compléter dans le cas de l'Espagne le plan d'aide à la recapitalisation des banques déjà consenti par l'UE.
Les économistes de Citi avaient auparavant évalué la probabilité d'une sortie de la Grèce de l'euro entre 50% et 75%.
"Nous restons pessimistes sur la crise de l'euro", écrivent-ils.
"Au cours des prochaines années, l'issue pour la zone euro passera vraisemblablement par la combinaison d'une sortie de l'UEM (Grèce), d'une importante restructuration de dettes souveraines et bancaires (Portugal, Irlande et éventuellement, peut-être l'Italie, l'Espagne et Chypre) avec un degré limité d'intégration budgétaire", écrivent-ils.
Citi s'attend à ce que la sortie de la Grèce et la faiblesse des économies de la périphérie de la zone euro entraînent de nouvelles dégradations des notes souveraines de pays du bloc dans les deux à trois prochains trimestres.
Citi anticipe une dégradation d'au moins un cran par au moins une des principales agences de notation pour l'Autriche, la Belgique, la France, l'Allemagne, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal et l'Espagne.
Source: Les échos