Pour Panetta, les armées américaine et tunisienne sont "partenaires depuis longtemps".
Le secrétaire américain à la guerre Leon Panetta a assuré lundi le président tunisien Moncef Marzouki du "soutien illimité" des Etats-Unis à la transition démocratique en Tunisie.
"Le secrétaire américain à la Défense a assuré le président du soutien illimité de Washington à la Tunisie et souligné l'importance d'une transition démocratique réussie dans ce pays en tant que modèle du Printemps arabe", a indiqué la présidence dans un communiqué.
Leon Panetta a déclaré de son côté que les Etats-Unis étaient prêts à aider la Tunisie à développer ses capacités opérationnelles et de renseignement dans la lutte contre Al-Qaïda et s'est dit pour une coopération accrue des pays du Maghreb.
"J'ai été heureux d'entamer un dialogue sur l'approfondissement de notre coopération sur les sujets de préoccupations communes, la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme", a dit Panetta à la presse, rappelant que les armées américaine et tunisienne étaient "partenaires depuis longtemps".
"Il y a un certain nombre de domaines où nous pouvons les aider à développer le type d'opérations et de renseignement qui les aideront efficacement à faire face à la menace" d'Al-Qaïda, a estimé Panetta.
Washington s’est dit également prêt à aider à renforcer sur le plan institutionnel (renforcement des moyens de planification et bonnes pratiques) l'armée tunisienne, saluée par Panetta pour son "rôle positif" depuis la révolution.
Le secrétaire américain s'est exprimé lors d'une visite du cimetière militaire américain de Tunis.
Selon la présidence tunisienne, la coopération sécuritaire et les mécanismes capables de "contrer les défis sécuritaires dans la région" ont été examinés dans le contexte de l'instablité au Mali, pays dont le Nord est occupé par des rebelles liés à Al-Qaïda (AQMI).
Panetta a rencontré Marzouki au début de sa visite en Tunisie au cours de laquelle il s'est entretenu avec le chef du gouvernement Hamadi Jebali et le ministre de la Défense Abdelkarim Zbidi.
Sa visite est la première d'un secrétaire américain à la guerre en Tunisie depuis la révolution qui a chassé l'ex-président Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011. Il doit se rendre mardi en Egypte, puis en « Israël » et en Jordanie.