Ils sont à Alger, Oran et Annaba. Jusqu’ici ils occupaient les jardins et squares publics et demandaient la charité aux passants.
Offrir un établissement décent et une alimentation correcte, c'est ce qui a été décidé lors de la réunion interministérielle, hier, à propos de la situation des réfugiés syriens en Algérie.
«La situation humanitaire des réfugiés syriens en Algérie a fait l'objet d'une réunion interministérielle», a indiqué hier un communiqué du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales.
«Le ministre de l'Intérieur et celui de la Solidarité nationale et de la Famille se sont réunis lundi afin d'examiner et de valider les recommandations du groupe interministériel créé à leur initiative pour apporter les solutions humanitaires adaptées à la situation des réfugiés syriens se trouvant dans notre pays», a précisé le communiqué.
«Dans une première phase qui débute ce jour (mardi), par la prise en charge, par chaque wilaya avec le concours de la Sûreté nationale, du Croissant-Rouge algérien, de la Protection civile, des Scouts musulmans algériens et éventuellement de la société civile, de toutes les personnes qui sont sans abri pour leur offrir un hébergement décent et l'alimentation nécessaire», a ajouté le ministère de l'Intérieur.
«Dans une deuxième phase et au terme d'un recensement plus exhaustif qui demandera quelques jours, d'autres mesures déjà envisagées seront mises en œuvre», a conclu le texte. Il est à rappeler que durant le mois de juillet dernier, pas moins de 12 000 Syriens se sont réfugiés en Algérie pour fuir la situation de leur pays.
Ils sont à Alger, Oran et Annaba. Ils occupent les jardins et squares publics demandant la charité aux passants. »
Un centre d'accueil a été aménagé à Sidi Fredj (Alger) pour venir en aide aux réfugiés syriens, a indiqué hier de son côté le secrétaire général du Croissant-Rouge algérien (C-RA), Lahcène Bouchakour.
En plus de la prise en charge de ces réfugiés syriens, un travail de sensibilisation de la population à travers le territoire national est fait sur le terrain pour que la «dignité humaine» de ces réfugiés soit assurée.
Source : Le temps dz