25-11-2024 01:27 PM Jerusalem Timing

Le nouveau Premier ministre égyptien a formé son gouvernement (TV)

Le nouveau Premier ministre égyptien a formé son gouvernement (TV)

Les militaires y occupent la défense, auquel s’ajoute le pouvoir législatif depuis la dissolution de l’Assemblée en juin.

L'actuel Premier ministre égyptienLe Premier ministre égyptien désigné Hicham Qandil a choisi les membres de son gouvernement, plus d'un mois après l'investiture du président islamiste Mohamed Morsi, a annoncé mercredi la télévision d'Etat.
  

Les ministres sortants des Finances Momtaz al-Saïd et des Affaires étrangères Mohammed Kamel Amr gardent leur portefeuille dans le nouveau cabinet, qui sera formellement présenté jeudi, selon la télévision.
Le maréchal Hussein Tantaoui, chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA) et ministre de la Défense sortant, conserve également son poste, a indiqué à l'AFP une source militaire.
 M. Tantaoui fut pendant vingt ans ministre de la Défense sous la présidence de Hosni Moubarak, puis a conservé cette fonction après la chute de ce dernier en février 2011.
  

En tant que chef du CSFA, à qui M. Moubarak avait remis le pouvoir en démissionnant, il a été le premier personnage de l'Etat jusqu'à l'investiture de M. Morsi en juin dernier.
  

Le ministère de l'Intérieur, qui était détenu par Mohammed Ibrahim, passe en revanche à Ahmed Gamaleddine, l'un des adjoints du ministre de l'Intérieur et anciennement directeur de la sécurité d'Assiout, au sud du Caire.
M. Qandil, 50 ans, était ministre de l'Irrigation dans le cabinet sortant du Premier ministre Kamal al-Ganzouri, nommé l'an dernier par les militaires et chargé pour le moment d'expédier les affaires courantes.
  

M. Morsi, premier président égyptien à ne pas être issu de l'armée depuis 1952, a été investi le 30 juin. Mais, outre le portefeuille de la Défense, les militaires, qui lui ont remis le pouvoir exécutif hérité de M. Moubarak, disposent toujours du pouvoir législatif depuis la dissolution de l'Assemblée en juin.
  
M. Qandil, chargé le 24 juillet par M. Morsi de former le nouveau cabinet, a assuré que son gouvernement serait composé de technocrates et que le choix de ses ministres "ne serait pas basé sur des orientations" politiques, mais sur la "compétence".