30-11-2024 05:41 AM Jerusalem Timing

L’armée syrienne contrôle tout Damas, se mobilise à Alep..

L’armée syrienne contrôle tout Damas, se mobilise à Alep..

Et un journaliste britannique séquestré en Syrie parle de rapteurs djihadistes britanniques!

L'armée syrienne a repris un quartier aux mains des insurgés à Damas et contrôle désormais l'ensemble de la capitale, au moment où à Alep, capitale économique du pays, les renforts de l’armée régulière se poursuivent en préparation à la bataille finale.
    "Nous avons nettoyé tous les quartiers de Damas, de Midane à Mazzé, Qadam, Hajar al Aswad et Tadamoun", a affirmé le général en charge des opérations dans ce dernier quartier, dans le sud de la capitale, en le faisant visiter aux journalistes.
      "La situation à Damas est excellente et stable. Il n'y a plus de présence de groupes armés, à l'exception de quelques individus qui se déplacent d'un endroit à un autre pour prouver qu'ils existent", a affirmé le général.
   Plus tôt dans la journée, l'OSDH avait fait état d'un "bombardement d'une intensité jamais atteinte jusqu'à présent" à Tadamoun, où étaient retranchés de nombreux rebelles. De violents combats s'en étaient suivis.
   Samedi, selon l’AFP, ce quartier était totalement désert et dévasté. Les chaussées étaient éventrées, des magasins défoncés, avec des fils électriques qui pendaient.
  

Massacre à Yelda

Les cadavres à YeldaSamedi, les forces de sécurité ont indiqué avoir trouvé dans la décharge de Yelda dans la province de Damas des cadavres dont certains sont brûlées ou mutilés. Dans un premier moment l’AFP a parlé d’une quinzaine de cadavres alors qu’Arabs Press assurait qu’ils sont vingt. Par la suite, l’agence française a rapporté la version d’un responsable de l’ASL, selon lequel il s’agit de « 15 soldats ainsi que des partisans du régime, des alaouites et des chiites ». Alors que selon le général de l’armée régulière "ce sont des habitants du quartier qui ont été kidnappés et liquidés par les groupes armés".

Pour la énième fois, l’ASL tente de se démarquer de ce genre d’acte. Elle s’est défendu de l’avoir commis tout en le justifiant en disant que les victimes sont des partisans du régime «  des chiites et alaouites ». Comme si le message était envoyé aux Syriens qui n’appartiennent pas à ces deux communautés pour les rassurer. Il en a été ainsi une première fois avec l’assassinat filmé du chef de tribu Berri à Alep et de ses trois fils, après le tollé soulevé par la diffusion sur la toile des images de leur exécution.
Mais cette fois-ci, l’ASL incombe la tuerie au groupe d’Al-Qaïda Jundullah, "Jundallah est un groupe islamiste extrémiste qui a un discours religieux basé sur la haine des chiites et des alaouites", a précisé à l'AFP ce responsable qui n'a pas souhaité être identifié.
C’est la première fois que l’ASL reconnait la présence de cette nébuleuse en Syrie, après avoir toujours refusé de le reconnaitre, accusant le régime de tisser cette propagande.

Journaliste exécuté, journaliste enlevé

Mohamad Said

 

Une autre faction d’Al-Qaïda, Jabhat-Nusrat a pour sa part révélé avoir assassiné l’animateur de télévision Mohammad Saïd qui avait été kidnappé le 19 juillet dernier de Jdeidet-Artouze, dans la province de Damas.

En même temps, un autre journaliste travaillant lui aussi dans le secteur audio-visuel le cameraman Tala Jankabli a à son tour été kidnappé. 

 

Iraniens enlevés
  

Dans la région de Damas, 48 pèlerins iraniens qui se rendaient en bus à l'aéroport ont été enlevés samedi, selon les autorités syriennes et iraniennes. L'Iran a demandé à la Turquie et au Qatar, qui soutiennent les rebelles syriens, d'intervenir pour les faire libérer.
   Les rebelles ont affirmé que parmi ces otages figurent des membres des Gardiens de la révolution, armée prétorienne du régime iranien, selon une vidéo de la télévision satellitaire Al-Arabiya. ce que un opposant ayant requis l’anonymat a rejeté, signalant pour l’AFP que ce sont des  extrémistes sunnites qui sont les auteurs du rapt des Iraniens, alors que l'ASL a revendiqué le rapt dans une vidéo diffusée peu auparavant.
"Cela n’a pas de sens que les otages soient des Gardiens de la révolution. Si c'était le cas pourquoi seraient-ils dans un bus sans protection sur une route aussi peu sûre que celle de l'aéroport", a-t-il dit.
   "Jundallah est un groupe islamiste extrémiste qui a un discours religieux basé sur la haine des chiites et des alaouites", a précisé à l'AFP ce responsable qui n'a pas souhaité être identifié.
     

Les renforts achevés pour la bataille d'Alep

L'armée syrienne a achevé dimanche l'envoi d'importants renforts dans la ville d'Alep et est prête pour la bataille "décisive" qui risque de durer, a affirmé dimanche à l'AFP une source de sécurité syrienne.
   "Tous les renforts sont arrivés et encerclent la ville. L'armée est prête désormais pour lancer l'assaut décisif mais attend les ordres", a affirmé cette source. "Cependant la guerre risque de durer car il va y avoir des batailles de rues pour déloger les terroristes" de cette métropole du Nord.
   Un important responsable de la sécurité de la région d'Alep avait affirmé samedi que la véritable bataille d'Alep n'avait pas commencé pour le moment et que les bombardements n'étaient que des préparatifs.
   "Ce qui se passe actuellement n'est qu'un hors-d’œuvre et le plat principal viendra plus tard", avait-il dit. Il avait précisé qu'au moins 20.000 militaires se trouvaient sur le terrain. "De l'autre côté aussi, ils envoient des renforts", avait-il ajouté, en allusion à la rébellion.
   Le 28 juillet, l'armée avait lancé son assaut contre Alep après l'arrivée des premiers renforts.
Selon le journal officiel Al-Watan, la véritable bataille d'Alep n'a pas encore commencé. "La mission actuelle (de l'armée) consiste à donner des coups durs aux terroristes, à resserrer l'étau et à renforcer le contrôle des entrées de la ville afin de les empêcher de fuir".
   Le journal a ajouté qu'"entre 6.000 et 8.000 terroristes" se trouvent à Alep et des "centaines d'entre eux ont été tués ou blessés", et fait état d'une "participation des habitants issus des tribus loyales (au régime) au combat aux côtés de l'armée qui est susceptible de modifier la donne sur le terrain".

Arrestation d’espions et perte de contact

Plusieurs sites syriens ont révélé que « 7 terroristes qui travaillent pour la solde d’Israël » ont été arrêtés à Alep. Des sources ont assuré qu’ils entretiennent aussi des liens étroits avec le chef du courant libanais du Futur, Saad Hariri et le chef des Forces libanaises Samir Geagea.
En même temps, des sources arabes à Doha pour le site « Almanar AlMakdessi » ont indiqué que les services de renseignements qataris ont perdu tout contact avec six de leurs membres à Alep.   

Tuée pour avoir dénigré la révolutionTuée pour avoir dénigrée l’insurrection

Dans la deuxième ville de Syrie, c’est surtout la consternation à cause  l’assassinat de la fille aleppine qui s’était fait remarquer aux tous débuts de l’insurrection pour avoir exprimé son mépris pour l’insurrection et affiché haut et fort son soutien au pouvoir. Son cadavre a été retrouvé 7 mois après sa disparition, dans un souk commercial, a révélé le site aleppin Taht-l-mijhar.

La mobilisation des tribus et familles aleppines

Ce dimanche, le correspondant de la chaine iranienne arabophone Al-Alam a assuré que les tribus d’Alep ont déclaré leur soutien à l’Armée syrienne dans sa lutte contre les insurgés. Ils ont également décidé de former une coalition armée qui a pour mission de défendre la ville des miliciens. Des habitants de quartiers aleppins se sont aussi mis à former des comités populaires pour le même objectif.

Manifestation hostile aux miliciens

Manifestation pour Bachar Assad en AustralieDes centaines d’habitants, dont des femmes, de la région Katerdji située à l’est d’Alep ont manifesté contre l’ASL et lancé des pierres en direction des miliciens qui avaient occupé par la force l’école du quartier pour en faire leur siège. «  Les hommes armés ne jouissent d’aucun sympathie dans notre quartier ; nous refusons qu’ils le transforment en champ de bataille pour leurs maitres, les Arabes du pétrole et agents d’Israël », a dit Bakri Bakkari, habitant du quartier et membre de l’un de ses grandes tribus Bakkari  pour le site Arab Press.

En Australie, manif pour Bachar al-Assad
  

Des centaines de personnes selon l’AFP, plus de 7000 mille selon Arab Press ont manifesté dimanche à Sydney, en Australie, en faveur du régime syrien de Bachar al-Assad, et contre toute intervention extérieure dans le conflit.
   A l'appel du groupe "Ne touchez pas à la Syrie", les manifestants appartenant à différentes nationalités, syrienne et arabes dont beaucoup de familles, ont traversé la ville, brandissant drapeaux syriens et pancartes clamant "La Syrie est notre pays, Bachar est notre dirigeant" ou remerciant la Russie et la Chine pour leur véto contre les projets de résolutions du conseil de sécurité.
La marche a pris fin près du bureau du chef de la diplomatie australienne Bob Car ou les manifestants ont condamné les positions de son pays « hostiles à la Syrie ».


Positions des opposants : Appels à l’extermination.. à l’État islamique 

 

Ce que les miliciens font tout bas, un opposant présenté comme étant une intellectuel syrien, Abdel Razzak Eid les a appelés tout haut à le faire avec méthodologie, exigeant l’extermination des partisans du régime.
«  Revenez à votre bon sens historique et national, lorsque les bandes d’Assad nous combattent sur notre terrain, nous devons les combattre sur le leur, quelque soient les séquelles qui en découlent sur les innocents », a-t-il dit. Selon lui, le fait de mener la bataille à la base de la loi du talion ne leur permettra ni géopolitiquement, ni démographiquement de la mener à bien sans qu’ils ne soient abolis ou exterminés », en allusion sans doute au fait que la communauté alaouite est minoritaire.

D’autre part, un chef militaire de la brigade Farouk à Homs de la milice de l’ASL, et l’ancien officier de l’armée syrienne, le lieutenant Mohammad Kassem a déclaré que le but final du combat mené par les insurgés est d’instaurer un Etat islamique, fustigeant la laïcité qui selon lui n’a rien fait de bon pour son pays. Dans une lettre publiée sur des sites syriens de l’insurrection il écrit : «  c’est quoi donc cette laïcité que vous prônez ? Vous voulez séparer la religion de la vie sociale et vous contenter de la vie ici-bas, et oublier l’Au-delà ? Nous n’avons pris les armes et offert tant de sacrifices et des milliers de martyrs que pour élever la parole d’Il n’y a de dieu que Dieu ».

  

Un journaliste détenu en Syrie par des "jihadistes" britanniques
  

Jeroen Oerlemans Un photographe britannique, John Cantlie, détenu dans un camp "jihadiste" en Syrie pendant une semaine avec un collègue néerlandais, a affirmé dimanche qu'une partie de ses ravisseurs venait du Royaume-Uni.
   "Ils étaient en tout environ 30, une douzaine parlaient anglais et neuf avaient l'accent londonien", écrit John Cantlie dans le Sunday Times.
  

Le Britannique avait été enlevé le 19 juillet avec le photographe néerlandais Jeroen Oerlemans dans le nord de la Syrie. Tous deux ont finalement été libérés par l'Armée syrienne libre (ASL) le 26 juillet, selon leurs récits.
   Juste après sa libération, M. Oerlemans avait déjà indiqué qu'il n'y avait "aucun Syrien présent" dans ce camp jihadiste.
   "Ils venaient du Pakistan, du Bangladesh, du Royaume-Uni, de Tchétchénie", a détaillé John Cantlie sur la BBC, ajoutant que certains de ses ravisseurs britanniques étaient particulièrement "vindicatifs".
  

Interrogé, le Foreign Office a indiqué "prendre très au sérieux les affirmations et informations selon lesquelles des Britanniques sont parmi des combattants étrangers en Syrie". "Nous surveillons la situation d'aussi près que possible", a indiqué un porte-parole du ministère.
   "La détérioration de la sécurité en Syrie laisse un espace dangereux", a encore indiqué ce porte-parole. "La solution réside dans une action internationale énergique pour résoudre la crise", a-t-il dit.
  

Le photographe britannique, qui a été blessé au bras par des tirs de ses ravisseurs lors d'une tentative d'évasion, tandis que son collègue néerlandais était touché à la hanche, indique qu'il a finalement été libéré grâce à l'intervention de quatre membres de l'ASL.
   John Cantlie a également raconté avoir eu les yeux bandés et avoir été menacé de mort à plusieurs reprises. "A un moment ils ont même commencé à aiguiser des couteaux pour une décapitation. C'était terrifiant", a-t-il dit sur la BBC.
   Le photographe, entré en Syrie par la Turquie, décrit dans le Sunday Times ses ravisseurs comme des "jihadistes prêts à mourir dans une guerre sainte contre (Bachar al-) Assad, des islamistes fondamentalistes ayant la mission de convertir les mauvais musulmans à la charia".

 

  

  

Sur le terrain : Avancée à Salaheddine

Les miliciens dans le quartier SalaheddineSur le terrain, la télévision arabophone Mayadine a assuré vers 16 heures (13H GMT) que l’armée syrienne est entrée dans la rue 15 du quartier Salaheddine, transformé en bastion pour les miliciens. L’information est confirmée par la télévision AlAlam qui signale pour sa part que l’armée régulière réalise des avancées dans ce quartier. Et par le site aleppim taht-l-mijhar selon lequel l’avancée s’est faite à partir du quartier Hamadaniyeh. Selon ce site, les miliciens tentent d’occuper la citadelle d’Alep où des accrochages violents ont lieu. 

Dans la nuit de samedi à dimanche des combats ont eu lieu à proximité de l’hôpital Martini qui avait été occupé par les milices de l’armée syrienne libre. Ayant été pris de court par l’armée régulière au barrage qu’ils avaient édifié à côté du centre hospitalier, les miliciens se sont retranchés dans l’hôpital même, semant la terreur et le chaos.

Samedi, Arab Press a fait part de violents accrochages entre les forces gouvernementales et les miliciens dans le quartier Meridien pendant près de trois heures au bout desquelles les miliciens se sont retirés après avoir subi des pertes. Le site affirme que l’armée a bombardé le siège de « Jabhat-Nusrat » (Al-Qaida) situé dans le quartier Chaar à l’est d’Alep et a tué 5 miliciens dans la place Akioul, situé à la porte Hadid, quartier du vieux Alep. Les autres miliciens qui tentaient de s’emparer du siège du commandement de la police et des passeports ont pris la fuite, assure Arab Press.  Il est également question d’un nombre indéterminé de miliciens tués dans les quartiers Hamadaniyyé, Sukkari, et aux alentours du siège de la radio et télévision syrienne que les insurgés ont tenté aussi d’occuper. Une source officielle a affirmé pour l’agence Sana que les informations sur la prise de ce bâtiment par les insurgés sont fausses.

La télévision syrienne a pour sa part indiqué que des miliciens ont aussi été abattus dans le quartier Khan-Assal, sans en préciser le nombre.

Version AFP-OSDH-ASL
 

Selon l’OSDH, l'armée pilonnait dimanche le quartier Salaheddine, le principal bastion des miliciens et livrait combat aux insurgés dans d'autres quartiers de la ville. L’organisme fait état de 2 miliciens tués dans le quartier Zahraa, a proximité du quartier général des renseignements aériens.
   Pour sa part un colonel de la milice de l’ASL, rapporté par l’AFP, dit que « l'aviation et l'artillerie ont bombardé plusieurs secteurs tenus par les rebelles, notamment les quartiers de Chaar et Sakhour dans l'est et ceux de Salaheddine et Seif al-Dawla, dans l'ouest ».
   Ces bombardements sont les "plus violents (signalés) depuis le début de la bataille mais l'armée de Bachar (al-Assad) n'a pas réussi à avancer", a affirmé à l'AFP le colonel Abdel Jabbar Oqaidi, chef du commandement militaire de l'ASL (composée de déserteurs et de civils armés) d'Alep.
      Parallèlement aux bombardements, les combats faisaient rage à Salaheddine et Seif al-Dawla, deux quartiers tenus par les rebelles, qui affirment contrôler la moitié de la ville.
   Selon des journalistes de l'AFP sur place, « la situation semble figée. Les combattants de l'Armée syrienne libre (ASL, formée de déserteurs et de civils ayant pris les armes) et soldats loyalistes se battent certes violemment à Salaheddine mais chacun attend encore la grande offensive promise par le régime ».
   Après des opérations audacieuses leur ayant permis ces derniers jours de s'emparer de commissariats à Alep, les rebelles avaient attaqué pendant la nuit le bâtiment de la télévision d'Etat, avant d'être bombardés par l'aviation et de devoir se retirer, selon l'OSDH.
   L'agence Sana a confirmé l'attaque, rapportant que "les terroristes ont attaqué des civils et le bâtiment mais les soldats l'ont défendu".
   L'OSDH a fait état de 129 morts -- 76 civils, 36 soldats et 17 rebelles -- à travers le pays. La majorité des civils ont été tués à Deir Ezzor (21), dans la province de Damas (20), à Hama (11) et à Alep (11).

Révélations de la presse turque

Un journal turc a révélé selon le journal libanais Al-Bina que « près de 5000 combattants ayant subi des entrainements intensifs dans la base américaine Engerlik dans le gouvernorat d’Adana au sud de la Turquie ont été dépêchés dans les territoires syriens pour y combattre l’armée régulière ».

 
Ailleurs

Justement du côté d’Idleb, limitrophe de la Turquie, une dizaine de miliciens ont été tués, dont leur chef connu sous le nom Akram Baghl alors qu’ils tentaient de s’infiltrer en Syrie, via la région Janoudiyyé, frontalière du 00 Iskenderun. 
Du côté de Homs, un dépôt d’armements et d’engins explosifs appartenant aux insurgés a explosé À l’aube de ce dimanche dans le quartier Jourte-Chiyah, tuant selon Arab Press un nombre indéterminé de miliciens et détruisant des bâtiments avoisinants.


 Juillet, mois le plus sanglant , selon l'AFP
  

La plus grande partie de la province de Deir Ezzor, limitrophe de l'Irak, est entre les mains des insurgés et la ville-même de Deir Ezzor a été vidée de 70% de ses habitants, selon l'OSDH qui tire ses informations d'un réseau de militants et de témoins.
   Alors que juillet a été le mois le plus sanglant en 16 mois de révolte, selon l'OSDH, le Comité international de la Croix-Rouge a demandé aux belligérants de respecter "pleinement" le droit international humanitaire.
   L'Assemblée générale de l'ONU a adopté vendredi à une large majorité une résolution déplorant l'impuissance du Conseil de sécurité dans ce conflit, une critique implicite à l'égard de Moscou et Pékin qui y ont bloqué tous les projets de résolution condamnant le régime de Bachar al-Assad.
   Face à l'échec de la diplomatie ayant conduit le médiateur international Kofi Annan à jeter l'éponge, Paris a dit vouloir profiter ce mois-ci de sa présidence du Conseil de sécurité pour concentrer les efforts internationaux sur l'aide humanitaire.
   Le Premier ministre qatari Cheikh Hamad Ben Jassem Ben Jabr Al-Thani, dont le pays est très critique envers le président Assad, a indiqué pour sa part que les Etats arabes n'accepteraient pas de nouveau médiateur pour la Syrie si sa mission ne consistait pas à assurer un transfert du pouvoir.