L’allié des Américains dans la soi-disante lutte contre al-Qaïda massacre son peuple en toute impunité..
Depuis la répression sanglante de Vendredi le bilan des morts et des blessés ne cessent de élever : cinquante-deux personnes ont été tuées et 126 blessées dans les tirs contre des manifestants vendredi à Sanaa.
"Le bilan s'élève maintenant à 52 tués et 126 blessés, après le décès de plusieurs personnes qui ont été atteintes par balles", a indiqué l'un des médecins de l'hôpital de fortune installé près du lieu de manifestation à l'entrée de l'Univsersité de Sanaa.
Le dernier bilan de ces tirs, les plus meurtriers depuis le début de la contestation du régime fin janvier, communiqué vendredi soir de sources médicales, faisait état de 46 tués et de dizaines de blessés.
Des renforts de police ont été déployés sur place samedi au lendemain de ces tirs attribués par des manifestants à des partisans du président Ali Abdallah Saleh.
Sauf que ce massacre n’a pas abattu le moral des manifestants qui ont déclaré samedi être plus que jamais déterminés à maintenir leur sit-in.
"Nous ne lâcheront pas jusqu'à la chute du boucher", le président Ali Abdallah Saleh, ont scandé les manifestants qui ont reçu le renfort de milliers d'enseignants et d'enseignantes de la capitale, venus les rejoindre.
"Nous ne quitterons la place qu'après le départ de Saleh et de ses fils", qui tiennent et dirigeant l'essentiel de l'appareil de sécurité du régime, ont aussi crié les manifestants.
"De quel droit le boucher et terroriste Ali Abdallah Saleh se permet-il d'instaurer l'état d'urgence alors qu'il est devenu une personne recherchée pour avoir commis un massacre contre le peuple", a clamé l'un des orateurs.
Les manifestants ont indiqué avoir pris la décision de "ne pas enterrer les martyrs du vendredi sanglants jusqu'à la chute du régime".
Par ailleurs, à Aden, ville du sud à la pointe de la contestation du régime, quatre personnes ont été blessées, dont l'une par balle, lorsque des policiers et des soldats ont tiré samedi sur des manifestants tenant une barricade dans le quartier de Moalla à Aden, ont rapporté des témoins.
Les forces de l'ordre cherchaient apparemment à démanteler la barricade en place depuis deux semaines mais n'ont pas réussi à le faire, selon ces témoins.
L'un des manifestants a été touché par balle et les trois autres par des tirs de grenades lacrymogènes, selon ces mêmes témoins qui indiquent que des manifestants se sont ensuite dirigés vers un poste de police avec l'intention de le brûler.