"Lorsque le calme est revenu à Damas, nous avons commencé à envoyer des pèlerins en Syrie, notamment des retraités de différentes administrations".
Des membres des Gardiens de la révolution et de militaires "à la retraite" font partie des otages iraniens enlevés samedi par les rebelles syriens, a affirmé le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, cité mercredi par l'agence Isna.
"Un certain nombre de ces personnes (enlevées) sont des retraités des Gardiens de la révolution et de l'armée mais aussi d'autres administrations", a déclaré M. Salehi.
Parlant aux journalistes dans l'avion qui le ramenait d'Ankara, Salehi a expliqué que "lorsque le calme est revenu à Damas, nous avons commencé à envoyer des pèlerins en Syrie, notamment des retraités des Gardiens de la révolution ou appartenant à différentes administrations".
M. Salehi a en outre "lancé un message" aux rebelles syriens pour qu'ils libèrent les otages iraniens.
"Dans la mesure où nous sommes au mois du jeûne de ramadan et que les preneurs d'otages et les otages sont des musulmans, nous leur lançons un message à travers les médias (...) pour qu'ils fassent preuve de fraternité islamique et libèrent nos concitoyens", a-t-il dit.
M. Salehi s'est rendu mardi en Turquie pour discuter avec les responsables turcs de la libération des 48 Iraniens.
Selon M. Salehi, le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a promis "que les responsables turcs allaient faire tout leur possible et qu'ils considéraient les citoyens iraniens comme leurs propres citoyens".
Dans le même temps, Saïd Jalili, représentant personnel du guide suprême, l'ayatollah Sayed Ali Khamenei, s'est rendu mardi à Damas, où il a rencontré le président Bachar al-Assad, pour évoquer la question des Iraniens enlevés et apporter le soutien de l'Iran à la Syrie.
Rappelons qu’une brigade de l'Armée syrienne libre a revendiqué l'enlèvement des 48 Iraniens et déclaré lundi que trois d'entre eux avaient été tués dans un bombardement des forces du régime dans la province de Damas.
Un diplomate du ministère des Affaires étrangères a affirmé mercredi à la chaîne de télévision iranienne en arabe Al-Alam qu'aucun des 48 iraniens "n'avait été tué".