L’Egypte a fermé "jusqu’à nouvel ordre" le passage de Rafah, à la suite d’une attaque dimanche dans le Sinaï par un commando armé qui a tué 16 gardes-frontières égyptiens.
La fermeture par l'Egypte du terminal routier de Rafah risque de provoquer une crise sanitaire dans l'enclave palestinienne de Gaza, a averti mercredi un porte-parole du ministère de la Santé du gouvernement Hamas.
"La décision (par l'Egypte) de fermer le passage de Rafah, y compris aux malades et aux cas humanitaires, va ajouter à leurs souffrances et nuire à leur santé, et pourrait conduire à un désastre sanitaire", a déclaré aux journalistes Achraf al-Qodra.
L'Egypte a fermé "jusqu'à nouvel ordre" le passage de Rafah, unique fenêtre de la bande de Gaza sur l'extérieur non contrôlée par « Israël », à la suite d'une attaque dimanche dans le Sinaï par un commando armé qui a tué 16 gardes-frontières égyptiens.
M. Qodra a souligné que de nombreux malades attendaient la permission de se rendre en Egypte en vue de traitements médicaux. "Ils attendent une décision de la direction égyptienne et du président Mohamed Morsi qui mettra fin à leurs souffrances".
"Les Palestiniens (de Gaza) n'ont pas d'autre possibilité pour se rendre ailleurs dans le monde, et cela (l'ouverture du passage) est un gage d'espoir pour des centaines de malades", a-t-il poursuivi, soulignant que les médicaments sont devenus introuvables dans l'enclave contrôlée par le Hamas.