La défaite israélienne au Liban hante les dirgeants israéliens.
Une possible attaque militaire de l’entité sioniste sur les infrastructures nucléaires de l'Iran faisait à nouveau les gros titres de la presse israélienne vendredi, au lendemain de déclarations du ministre de la guerre Ehud Barak qualifiant cette éventualité d'"urgente".
Le quotidien à gros tirage Yediot Aharonot titrait "Netanyahu et Barak déterminés à attaquer l'Iran à l'automne".
Mais selon Nahum Barnea et Shimon Shiffer, deux plumes historiques du journal, « les leçons tirées de la guerre contre le Liban en 2006 préoccupent les dirigeants israéliens en 2012 ».
Les deux journalistes ont expliqué que « le refus des dirigeants israéliens de procéder à une telle attaque (contre l’Iran) relève du choc subi après la guerre du Liban en 2006. Tous les responsables israéliens avaient soutenu l’idée d’une guerre contre le Liban prise par Ehud Olmert (Premier minitre à l’époque) mais quand la guerre a dégénéré ils ont regretté ».
"Aucun responsable --ni de l'armée, ni dans les milieux de la Défense, pas même le président-- ne soutient l'idée d'une attaque israélienne" contre l’Iran, soulignent-ils.
Mais si la décision d’une telle attaque revenait à "Netanyahu et Barak, ils attaqueront l'Iran à l'automne".
L’entité sioniste, seule puissance nucléaire de la région, estime que son existence serait menacée si Téhéran poursuit le développement de son programme nucléaire.