Ben Houmaïd, dont le pays est connue pour soutien au confessionnalisme, a mis en garde contre le risque de "sédition confessionnelle" dans le monde musulman.
L'imam de La Mecque, premier lieu saint de l'islam, a exhorté les participants au sommet islamique, prévu mardi dans la ville sainte, à faire preuve de fermeté à l'égard du régime en Syrie, qu'il accuse de "génocide".
"En terre d'islam, sont commis des génocides dont sont victimes des hommes, femmes et enfants, des innocents sans défense et pacifiques, dans la Syrie blessée... Ils sont perpétrés par des tyrans arrogants et criminels", a lancé cheikh Saleh Ben Abdallah Ben Houmaïd.
"Il faut des positions fermes pour assurer la protection de ces opprimés, lever l'injustice qui les frappe et leur permettre de réaliser leur droit légitime à une vie sûre et digne", a-t-il ajouté dans son sermon lors de la prière hebdomadaire dans la grande mosquée de La Mecque. Il a également évoqué le massacre des musulmans en Birmanie.
Ben Houmaïd, dont le pays est connue pour soutien au confessionnalisme, a en outre mis en garde contre le risque de "sédition confessionnelle" dans le monde musulman.
Ce confessionnalisme "odieux que certains parmi les ennemis de la Oumma tentent de développer (...) est la racine de la discorde, la rivalité, les hostilités et la rancoeur", a-t-il dit, en allusion à l’Iran.
L’Arabie et les pays du Golfe accuse Téhéran de soutenir l’opposition dans le Yémen, le Bahreïn et l’Arabie saoudite.
Téhéran a annoncé la participation du président Mahmoud Ahmadinejad au sommet de La Mecque, convoqué à l'initiative du roi Abdallah d'Arabie saoudite.