La représentante au Caire de la Force multinationale et observateurs au Sinaï (FMO) nit alors que des sources sécuritaires égyptiennes parlent d’une double attaque: une contre la FMO et autre contre l’armée égyptienne!
Un groupe d'hommes armés a ouvert le feu dimanche matin à un point de contrôle des forces de sécurités égyptiennes, dans le Sinaï près de la frontière avec Israël sans faire de blessés, rapporte une source au sein des services de sécurité égyptiens et des responsables internationaux..
Cet incident intervient alors que l'armée égyptienne mène une opération contre des activistes évoluant dans cette zone désertique et soupçonnés d'être responsables d'une attaque qui a coûté la vie à 16 gardes-frontières, dimanche dernier.
«L'attaque s'est produite dans la zone d'Oum Chihan au milieu du Sinaï, mais personne n'a été blessé», a-t-on précisé de même source.
Un peu plus tôt, les forces de sécurité égyptiennes se sont heurtées à des hommes armés qui ont ouvert le feu sur un point de contrôle de la police, sans faire de victime.
Cela dit, une responsable de la force de maintien de la paix des Nations unies dans la région, chargée de protéger un accord datant de 1979 entre l'entité sioniste et l'Egypte, a nié que ses troupes aient été visées par les tirs, comme cela avait été initialement annoncé par une source égyptienne.
"Nous n'avons pas été visés", a dit Kathleen Riley, représentante au Caire de la Force multinationale et observateurs au Sinaï (FMO). "Il y a eu des tirs à un point de contrôle de l'armée ou de la police égyptienne, pas très loin de nous. Nous avons entendu les coups de feu, mais il n'y a eu absolument aucune attaque contre notre équipe."
Les attaques se multiplient contre les policiers présents dans la région depuis mercredi.
L'armée égyptienne a dépêché des centaines de soldats et des véhicules blindés dans le nord du Sinaï jeudi pour lutter contre les activistes qui opèrent près de la frontière et cette offensive aurait fait une vingtaine de morts parmi ceux que les autorités du Caire qualifient de terroristes.
Vendredi, six personnes ont été arrêtées. Trois d'entre elles ont ensuite été remises en liberté.