Des observateurs de l’ONU se trouvent dans quatres villes du pays, dont Damas, Alep, Deir Ezzor et Homs depuis mais dernier. Leur mandat expire le 19 août prochain.
Face à la vague de vidéos, photos et révélation, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon n’a eu d’autres choix que de reconnaître que les rebelles syriens étaient à l'origine de l'escalade du conflit à Alep, deuxième ville et capitale économique de la Syrie.
L’ annonce a été faite samedi par le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov sur son compte Twitter.
La chaîne satellitaire libanaise Al-Mayadin a rapporté vendredi que les forces gouvernementales syriennes avaient établi leur contrôle sur le quartier Salaheddine de la ville d'Alep, considéré comme le principal bastion des combattants anti-Assad. Et selon l'agence d'information officielle SANA, les troupes gouvernementales ont "nettoyé" les quartiers d'al-Assileh et de Bab al-Nasser et infligeaient de lourdes pertes aux rebelles à Alep. D'après le journal syrien indépendant Al-Watan, les forces régulières cherchent à resserrer l'étau autour d'Alep afin de couper les voies d'approvisionnement des militants depuis la Turquie voisine et de les empêcher de fuir.
Des observateurs de l'ONU se trouvent dans quatre villes du pays, dont Damas, Alep, Deir Ezzor et Homs depuis mais dernier. Leur mandat expire le 19 août. Le nombre d'observateurs a déjà été réduit de moitié, à 150 personnes, et sera prochainement réduit à 100 personnes. Le Conseil de sécurité de l'ONU se prononcera sur le sort de la mission onusienne le 16 août. Certains pays proposent de rappeler les observateurs non armés qui ne peuvent pas accomplir leur mission durant les hostilités.
Dans les jours qui viennent, Ban doit désigner un successeur de Kofi Annan, dont le mandat d'envoyé spécial de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie expire le 31 août.