28-11-2024 05:32 AM Jerusalem Timing

Opérations financières avec l’Iran: La chasse aux sorcières se poursuit.

Opérations financières avec l’Iran: La chasse aux sorcières se poursuit.

La banque conteste l’accusation mais baisse l’échine pour ne par perdre sa place à Wall Street, plateforme mondiale de la finance.

La banque britannique Standard Chartered va devoir s'acquitter d'une lourde amende de 340 millions de dollars auprès de l'Etat de New York, qui l'accusait de milliards de dollars de transactions illicites avec l'Iran et menaçait de lui interdire d'exercer à Wall Street.

   Le DFS, une autorité de régulation de New York, avait rendu publique le 6 août une assignation à comparaître visant Standard Chartered et l'accusant d'avoir mené pour 250 milliards de transactions illicites avec l'Iran.

   Le DFS accusait notamment la banque, dont l'essentiel des activités se situe en Asie, d'avoir perçu "des centaines de millions de dollars de commissions (...) pendant au moins dix ans" et exposé le système financier américain "aux terroristes, trafiquants d'armes, trafiquants de drogue et régimes corrompus".

   Standard Chartered contestait fermement ces accusations, affirmant que les transactions illégales avec l'Iran représentaient "moins de 14 millions de dollars", qu'aucun paiement incriminé n'était lié à une entité désignée comme terroriste au moment des faits et qu'elle avait cessé toute "nouvelle activité" avec des clients iraniens "il y a plus de cinq ans".  

   Les enjeux étaient toutefois énormes pour la banque, qui risquait de se voir interdire d'exercer sur l'une des plus grosses plateformes financières du monde. 

   Selon les termes de l'accord avec l'Etat de New York, la banque devra accueillir dans ses bureaux à New York du personnel du DFS pendant au moins deux ans et affecter du personnel à la surveillance, la détection et la prévention de possibles activités de blanchiment.