Genève la « neutre » adopte le même discours que ses voisins européens pour resserrer un peu plus encore sur Bachar El Assad qui auront de graves répercussions sur le peuple syrien.
La Suisse a une nouvelle fois durci mardi ses sanctions contre la Syrie, en rajoutant des noms sur la liste des personnes dont les avoirs sont gelés, selon le ministère des Affaires étrangères.
Alors que l’armée régulière syrienne vient de mettre en déroute l’ASL à Alep juste après Damas et Homs, Genève assure que ces sanctions ont été durcies après la détérioration de la situation pour la population civile.
Selon les dernières décisions du ministère suisse, les noms de 25 nouveaux responsables militaires et de police ont été rajoutés sur la liste des avoirs gelés.
Il s'agit principalement de généraux de brigades et d'officiers de police.
Par ailleurs, la Suisse a ajouté sur la liste des entreprises dont les avoirs sont gelés deux entreprises de technologies et de coton, ainsi que la la compagnie nationale d'aviation syrienne.
Par cette décision, la Suisse prétendument neutre, se rallie ainsi "à des sanctions identiques à celles de l'Union européenne", selon une porte-parole du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) interrogée par l'agence ATS.
La Suisse a aussi interdit de livrer certains biens d'équipement militaires, des services ou des moyens financiers ou technologiques.
Il est également interdit d'établir des relations bancaires avec la Syrie d'une quelconque manière, ainsi que d'honorer certaines créances.
Le 8 juin dernier, la Suisse avait déjà renforcé ses sanctions contre la Syrie, et visé particulièrement les secteurs des finances, du pétrole et des métaux précieux.