"Nous sommes vraiment mécontents. Le peuple syrien a encore de l’affection pour les pays européens, mais si cela continue, il les haïra", selon un des officiers rebelles.
Si l'Occident maintient son refus d'envoyer des armes en Syrie pour combattre les forces du président Bachar al-Assad, des rebelles d'Alep (nord) ont menacé d'avoir recours à Al-Qaïda pour obtenir de l'aide.
"Nous ne voulons pas d'Al-Qaïda ici, mais si personne ne nous aide, nous ferons alliance avec eux", lance, exaspéré, Abou Ammar, un commandant rebelle de Bab al-Nasr, dans le centre de la ville d’Alep.
"Je vous parie que si ces combattants viennent, ils se livreront à un lavage de cerveau des habitants et que s'ils entrent à Alep, la ville deviendra leur base en trois mois", fulmine-t-il.
"Nous sommes vraiment mécontents. Le peuple syrien a encore de l'affection pour les pays européens, mais si cela continue, il les haïra", lâche l'officier rebelles.
En juillet à Alep, un journaliste de l'AFP a rencontré des combattants étrangers qui affirmaient venir d'Algérie, de Tchétchénie, de France et de Suède.
Un autre journaliste de l'AFP a rencontré des combattants arabes, dont des Saoudiens, à un poste-frontière entre la Turquie et la Syrie. Un avocat turc poursuivi dans son pays pour des liens supposés avec Al-Qaïda, Osman Karahan, a été tué dans des combats à Alep.