Amnesty International avait appelé les autorités bahreïnies à libérer M. Rajab, qu’elle a qualifié de "prisonnier d’opinion".
Une cour d'appel de Bahreïn a acquitté jeudi le militant chiite des droits de l'Homme Nabil Rajab, condamné en première instance à trois mois de prison pour des propos sur Twitter, mais il doit toujours purger une peine de trois ans pour participation à des manifestations.
Selon une source judiciaire, la cour d'appel a acquitté M. Rajab, condamné le 9 juillet à trois mois de prison ferme pour des propos sur le site de microblogs jugés insultants à l'égard des habitants de Mouharraq, une localité sunnite du royaume.
Nabil Rajab, qui dirige le "Bahrain Centre for Human Rights", avait été condamné le 16 août à trois ans de prison ferme pour participation à des manifestations non autorisées, suscitant les protestations de plusieurs pays occidentaux et d'organisations de défense des droits de l'Homme.
Amnesty International avait appelé les autorités bahreïnies à libérer M. Rajab, qu'elle a qualifié de "prisonnier d'opinion".
Bahreïn est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation du régime qui réclame une monarchie constitutionnelle.