Clinton estime que Bahreïn a ‘le droit souverain de faire appel à ses voisins du Golfe pour sa défense’ face aux manifestants pacifistes.
Le conseiller du président Barack Obama pour la sécurité nationale a estimé dimanche que les situations en Libye et à Bahreïn n'étaient "pas comparables", justifiant la différence de réaction américaine à la répression des révoltes populaires dans ces deux pays.
Tom Donilon a qualifié Manama d'"allié de longue date des Etats-Unis", lors d'un point de presse en marge de la visite officielle du président Obama au Brésil.
Le pouvoir à Bahreïn "a essayé d'engager un dialogue avec des groupes d'opposition, nous avons appelé les deux parties à dialoguer, à éviter les affrontements et parvenir à une solution politiques aux problèmes, c'est notre objectif", a dit Donilon.
Il a aussi révélé qu’Obama, avait parlé avec le roi Abdallah II de Jordanie, l'un de ses principaux alliés au Moyen-Orient, de la situation en Libye et à Bahreïn.
De son côté, le conseiller adjoint pour la sécurité nationale d’Obama, Ben Rhodes, a estimé que "la magnitude de la violence commise contre des civils et la possibilité d'atrocités imminentes" en Libye-pays riche en pétrole et gaz- avaient conduit les Etats-Unis à adopter une ligne dure contre le régime Kadhafi.
Samedi, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait estimé que Bahreïn avait "le droit souverain" de faire appel à ses voisins du Golfe pour sa défense, en allusions aux forces saoudiennes et émiraties qui ont violemment réprimé les manifestants pacifistes dans ce petit royaume.
Un dizaine de manifestants ont été tués par les forces de l’ordre, dont cinq par les forces saoudites. Même le monument représentant la place de la Perle a été rasé par ces forces.