30-11-2024 02:31 AM Jerusalem Timing

Les présidents égyptien et iranien discutent de la crise syrienne

Les présidents égyptien et iranien discutent de la crise syrienne

Ahmadinejad et Morsi ont également discuté des relations bilatérales rompues depuis plus de trente ans.

Ahmadinejad et Morsi à TéhéranLe président iranien Mahmoud Ahmadinejad et son homologue égyptien Mohamed Morsi ont discuté jeudi de la question syrienne et des relations bilatérales rompues depuis plus de trente ans, a rapporté le vice-ministre iranien des Affaires étrangères.

"Ils ont insisté sur la nécessité de régler la crise syrienne par la voie diplomatique et d'empêcher toute intervention étrangère" en Syrie, a déclaré Hossein Amir Abdollahian à une télévision iranienne.

"Ils ont aussi discuté des moyens d'élever le niveau des relations diplomatiques entre les deux pays", selon ce responsable iranien alors que M. Morsi est le premier chef d'Etat égyptien à visiter à Téhéran depuis la rupture des relations entre les deux pays il y a plus de trente ans.

L'Iran a rompu ses relations avec l'Egypte en 1980, peu après la révolution islamique, pour protester contre la conclusion des accords israélo-égyptiens l'année précédente par le président Anouar al-Sadate.

"L'Iran considère l'Egypte comme son partenaire stratégique" et est prêt à "apporter son aide au peuple égyptien dans tous les domaines", a déclaré le président Ahmadinejad selon un communiqué de la présidence iranienne, repris par l'agence officielle Irna.

Toujours selon ce communiqué, M. Morsi a également déclaré que "l'Egypte considérait l'Iran comme un partenaire stratégique".

M. Ahmadinejad a déclaré que "le régime sioniste et la domination occidentale et des Etats-Unis sont une menace pour les peuples de la région et du monde".

A propos de la crise syrienne, M. Ahmadinejad a affirmé à son homologue égyptien que l'Iran estimait que "les tueries commises en Syrie n'apportent rien et qu'il faut organiser des élections libres" mais dans le même temps empêcher toute intervention de "l'Otan et des pays oppresseurs", terme désignant les Etats occidentaux.

De son côté, M. Morsi a souligné que "les problèmes" de la Syrie "ne pouvaient être réglées qu'avec l'aide de pays influents de la région comme l'Iran".

M. Morsi a quitté Téhéran peu après sa rencontre avec son homologue iranien après avoir transmis à l'Iran la présidence tournante du Mouvement des pays Non-Alignés.