Anatoli Chlemov a par ailleurs ajouté que la Russie va mettre au point son propre bouclier antimissile naval, analogue à celui du système américain de surveillance et de guidage de missiles antimissiles Aegis.
La Russie poursuit la mise au point de drones sous-marins destinés à accomplir des missions spéciales, a annoncé vendredi à RIA Novosti le chef de département du Groupe unifié de construction navale russe (OSK) Anatoli Chlemov.
"En 1989, il a été décidé qu'il était plus propice de remplir ces missions avec des moyens robotisés, et notamment sans présence humaine à bord. Il s'agit de la même chose que les drones, mais seulement, ils évoluent dans le milieu sous-marin.
La Marine américaine suit la même voie", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Selon lui, "ce travail (de mise au point) suit son cours, il ouvre des perspectives très prometteuses". Il a souligné que c'est pour cette raison que la Marine soviétique avait refusé, à la fin des années 80, de se doter de sous-marins de classe Piranha destinés àaccomplir les missions spéciales dont celles de lutte anti-diversion.
"Les sous-marins Piranhas sont destinés à l'export", a précisé le responsable.
Anatoli Chlemov a par ailleurs ajouté que la Russie va mettre au point son propre bouclier antimissile naval, analogue à celui du système américain de surveillance et de guidage de missiles antimissiles Aegis.
"L'industrie a reçu cette mission parce qu'il est temps que les navires de la Marine soient partie intégrante du bouclier antimissile", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.
Selon lui, les éléments analogues au système américain seront mis au point par les entreprises faisant partie du groupe Almaz-Antei.
"Et pas seulement", a-t-il précisé, sans donner plus de précisions avant d'invoquer le secret d'Etat.
L'Aegis américain est un système de missiles antimissiles de détection et de poursuite automatique avancé permettant de frapper des cibles de surface, aériennes et sous-marines.