Des saoudiens achètent des syriennes en mariage, le viol de 800 femmes syriennes en Turquie confirmé, et les affrontements se poursuivent...
C'est l’ancien ministre des affaires étrangères iraniennes et l'actuel conseiller du guide suprême, Ali-Akbar Wilayati qui a lancé cette accusation contre les Etats Unis de vouloir « afghaniser » la situation en Syrie, la soupçonnant d'être derrière l'envoi des salafistes dans ce pays.
Ces propos interviennent au moment où un ancien dirigeant d’Al-Qaïda au Yémen, Tarek al-Fadly a évoqué l’éventualité d’une transaction régionale sur l’envoi des combattants de cette nébuleuse, actifs au sud du Yémen, en Syrie pour y combattre le régime syrien.
S’exprimant pour le site yéménite « Adan al-ghad » (Adan demain), ce notable tribal a constaté que les combattants se sont retirés des deux villes de Zanjabar et Jaar, après avoir suspendu leurs actions d’Al-Qaida, sans s’attaquer aux forces yéménites et saoudiennes comme ils ont l’habitude de faire.
Le mois de juin dernier, les autorités yéménites avaient déclaré avoir restitué ces deux localités, après avoir tué des dizaines des combattants d’Al-Qaïda.
Des saoudiens qui achètent en mariage les filles syriennes
Un journal saoudien a stigmatise ce qu’il a considéré être le « Jihad de la concupiscence » des saoudiens qui se rendent dans les camps des réfugiés syriens pour épouser les filles mineures syriennes, moyennant 500 à 1000 rials saoudiens de dote. Selon le chroniqueur du quotidien Al-Yaoum (aujourd’hui), Mohammad Al-Assimi, ces saoudiens sont « des profiteurs qui exploitent les besoins de leur frères en arabité et en religion pour acheter leur progéniture au marché des esclaves de l’exode forcé, profitant de leur besoin amer de vouloir trouver un refuge à leurs filles innocentes, abasourdies par les tueries et l’exode ».
Et des turcs qui les ont violées
À noter que Les Nations Unies ont confirmé l’information relayée par certains medias selon laquelle de nombreux viols ont eu lieu dans les camps des refugiés syrien en Turquie.
Le comité des Droits de l’homme y a répertorié 800 cas de viols et d’agressions sexuelles dans ces camps qui comptent 80% de femmes, soit parce que les hommes combattent en Syrie, soit parce qu’ils ont été déplacés ou faits prisonniers. L’organisation onusienne n’a pas précisé qui sont les auteurs de ces agressions.
Les medias avaient soupçonnés des militaires turcs qui sont les seuls hommes qui peuvent accéder aux camps, et qui se devaient en principe de les protéger.
Les Américains qui entrainent les miliciens
Contrairement aux allégations des insurgés syriens, le journal israélien Haartez, citant des sources américaines a assuré que la CIA entraine des rebelles syriens pour utiliser des missiles anti aériens ainsi que les systèmes de communication satellitaires dans des camps d’entrainements sur le sol turc. La semaine écoulée, les sources de l’insurrection ont parlé de plusieurs appareils abattus dont un Mig. A noter que les sites syriens de l’insurrection ont montré les images de l’écrasement de l’hélicoptère par-dessus le quartier Qaboun à la périphérie de Damas
Terrain
Dans la région d’Alep, les forces gouvernementales ont avorté une attaque des miliciens contre une base d’entrainement aérien située à Rasm Abboud. Au moment où l’OSDH a déclaré que l’attaque a causé la mort de plusieurs soldats, la télévision syrienne a montré les images de la base et des voitures militaires confisquées aux miliciens. Des attaques similaires ont eu lieu contre les aéroports de Taftanz et d’Abou Zohour.
De même dans la ville, selon le site Arab Press, quelques cents miliciens ont été tués dans une nouvelle attaque perpétrée contre la faculté des forces aériennes dans le quartier Zahra , 5 véhicules équipés ont été détruits dans la rue Castello, alors que des miliciens se sont retirés du vieux quartier Bab el-Hadid vers celui de Marjeh, après des accrochages violents. De plus, des dizaines d’insurgés armés ont péri dans une opération contre la ville de Bab, proche d’Alep. Parmi les tués de cette localité figure le milicien Mahmoud Zakaria pacha connu pour ses vidéos amateurs diffusés sur la toile.
Selon Syrian Documents, les miliciens ont tué ce samedi de sang-froid 5 membres de famille Mer’i, dont trois enfants dans le quartier Marjeh.
Dans la région d’Idleb, les forces gouvernementales poursuivent leur avancée à Ariha et la montagne Arbaïne, où elles contrôlent le barrage Al-Fanar proche de Bzabour , après y avoir abattu des dizaines de miliciens durant des affrontements. Selon le site Arab Press, deux véhicules équipés de mitrailleuses ont été détruits, et un dispensaire a été confisqué. Diu coté des miliciens, ils contrôlent toujours les deux régions Salkine et Harem, où il continuent de couper le courant électrique pour y contraindre les habitants à livrer leur ville. Des miliciens ont attaqué 3 voitures militaires des gardes-frontières sur la route Salkine-Kfar Hom et ont enlevé les éléments qui s’y trouvaient à leur bord.
Dans la région de Hassaké, une attaque de miliciens a visé dans la nuit de vendredi à samedi une station pétrolière située à 30 km au sud-ouest de la ville, plusieurs gardiens ont été enlevés.
Dans la ville de Hassaké est lancée une campagne de propreté à laquelle ont participé plus de 1000 bénévoles et éboueurs de la mairie. Alors que la ville de Deir EzZor revient de plus en plus à la normale et les autorités en appellent les habitants à retourner chez eux.
A Damas, un médecin de l’armée syrienne, Taher Sabira a été tué dans l’explosion d’un engin adhésif sur sa voiture. Par ailleurs, les autorités ont relâché quelques 225 miliciens qui ont été arrêtés dans la capitale et sa province mais qui n’ont pas de sang sur les mains.
S’agissant de la directrice de l’hôpital Fayez Halawé dans le camp des réfugiés palestiniens de Yarmouk, D. Mona Sayeghi enlevée en début de semaine, le Commandement général a nié les informations selon lesquelles elle a été relâchée grâce à sa médiation, assurant que cette femme de plus de 60 ans est toujours entre les mains de ses ravisseurs.
Vendredi, ont été désamorcées trois voitures piégées et stationnées dans des rues populaires du quartier Mazzé, où se trouve le siège de l’ambassade d’Iran. et il est question de 20 miliciens abattus dans la region de Zmelka qui fait l’objet d’une operation de l’armee syrienne.
Dans la région de Homs, ou le calme est revenu à 80% de ses régions selon son maire, les accrochages se concentrent dans trois régions seulelemt : les vieux quartiers de la ville, Talbisseh et Kousseir. Selon Syrian Documents, les forces gouvernementales ont tué ce samedi 12 miliciens dans le village Joussieh.