Le ministère de la Défense envisage de remplacer d’ici 2020 tous les radars de l’époque soviétique utilisés pour une détection précoce des lancements de missiles.
Un radar de nouvelle génération sera mis en service à Armavir (sud) au premier trimestre 2013, a annoncé mardi à RIA Novosti le commandant des Troupes aérospatiales russes, le général Oleg Ostapenko.
"Il sera opérationnel dès le premier trimestre de 2013", a-t-il indiqué.
Selon le ministère russe de la Défense, ce nouveau radar couvrira la zone actuellement couverte par le radar de Gabala (Azerbaïdjan), qui est moins performant que le premier. Le commandant des Troupes aérospatiales a antérieurement déclaré que le radar d'Armavir serait mis en exploitation avant la fin 2012.
Les nouveaux radars dénommés Voronej diffèrent sensiblement des modèles précédents, Dniepr et Darial. Ainsi, le radar de Kaliningrad, mis en exploitation à la fin de 2011, a un rayon d'action de 6.000 km. Il est en mesure de surveiller jusqu'à 500 cibles simultanément.
Le ministère de la Défense envisage de remplacer d'ici 2020 tous les radars de l'époque soviétique utilisés pour une détection précoce des lancements de missiles.
Par ailleurs, d'ici 2018, la Russie aura mis au point un nouveau missile balistique intercontinental lourd à combustible liquide, a annoncé le commandant des Troupes de missiles stratégiques (RVSN), le général Sergueï Karakaïev.
"La mise au point du missile se poursuit. Les travaux seront terminés en 2018", a indiqué le général.
Les hauts responsables du ministère russe de la Défense ont déclaré auparavant que si les Etats-Unis n'abandonnaient pas leur projet de déployer leur bouclier antimissile en Europe, la Russie prendrait des mesures de riposte, en créant notamment un nouveau missile lourd à combustible liquide.
Le nouveau missile sera destiné à remplacer le missile balistique lourd R-36M2 Voevoda, connu en Occident sous le nom de Satan.