Interrogé samedi sur le sort des otages, une source militaire a répondu: "Nous ne savons rien à leur sujet", refusant de confirmer ou de démentir si l’armée avait réussi à les libérer.
Le sort d'un otage turc et d'une vingtaine de Syriens, enlevés il y a trois semaines par un clan familial au Liban, était
inconnu samedi, au lendemain d'un raid de l'armée libanaise dans la banlieue sud de Beyrouth pour tenter de les libérer.
Dans un communiqué, l'armée libanaise indique que des militaires ont perquisitionné à Roueiss et dans d'autres quartiers de la banlieue sud, "pour arrêter des individus recherchés et retrouver des personnes enlevées par des membres de la famille Moqdad qui ont revendiqué ces rapts".
L'armée ajoute que "plusieurs personnes recherchées ont été arrêtées durant ce raid et les soldats sont à la poursuite de suspects dans différentes régions du Liban pour les arrêter et libérer tous les otages". Selon le communiqué,
"des armes, des munitions et des équipements militaires ont été trouvés durant le raid et confisqués".
Le 15 août, le clan des Moqdad avait revendiqué le rapt d'une vingtaine de Syriens et d'un Turc en représailles à l'enlèvement en Syrie d'un membre de leur famille par un groupe rebelle qui l'accuse d'être un tireur
embusqué à la solde du Hezbollah.
Interrogé samedi par l'AFP sur le sort des otages, une source militaire a répondu: "Nous ne savons rien à leur sujet", refusant de confirmer ou de démentir si l'armée avait réussi à les libérer.
Pour sa part, Maher al-Moqdad, porte-parole du clan, a indiqué aussi ignorer ce qu'étaient devenues les otages: "Ils étaient ici avec nos gars mais nous ne savons pas ce qui s'est passé avec eux".