30-11-2024 12:44 AM Jerusalem Timing

Syrie: des dizaines de rebelles tués

Syrie: des dizaines de rebelles tués

La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a jugé insuffisante une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU, qui n’appelle pas au départ d’Assad.


L’armée syrienne continue de pourchasser les rebelles armés au rif de Damas. Ces derniers ont pilonné aux obus de mortier le camp des réfugiés palestiniens Yarmouk, tuant un nombre de réfugiés, selon les correspondants de presse accompagnant les soldats syriens.

A Maysaloun, dans la ville d'Alep, un grand nombre de terroristes armés ont été tués et d'importantes quantités d'armes confisquées, selon le correspondant de la chaine de télévision arabophone iranienne alAlam.

Dans le centre du pays, sur la route reliant Homs à Massyaf, au moins quatre personnes ont été tuées et d'autres blessées, selon la télévision officielle et une ONG syrienne.

La télévision a accusé un groupe terroriste d'avoir placé une bombe dans le bus. L'attentat a causé la mort de quatre passagers et fait des blessés, selon elle.
Le chef de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, interrogé par l'AFP de Beyrouth, a confirmé ce bilan mais affirmé qu'il risquait de s'alourdir.

"Il y a avec certitude quatre morts mais le bilan risque d'être plus lourd" car il y a eu "des dizaines de blessés", a-t-il dit. Selon lui, ce sont deux bombes, placées sur le bord de la route, qui ont explosé au passage du bus transportant des civils et des soldats.

Par ailleurs, l’armée régulière a repoussé une attaque terroriste sur la caserne militaire Hanano à Alep. De nombreux assaillants ont été tués dans cette opération. La caserne Hanano a résisté aux plans des groupes armés pour la contrôler,  elle est restée aux mains de l'armée", a affirmé le journal al-Watan.

Toujours à Alep, au marché Seif elDawla, les unités de génie de l’armée ont désamorcé des bombes implantées par des groupes armés.
Dans le même souk, les forces de l’Etat ont pris d’assaut une cave transformée par les rebelles en un hôpital de campagne et en ont confisqué de grandes quantités de médicaments, d’équipements médicaux, des bouteilles d'oxygène et des appareils respiratoires volés des hôpitaux et des centres de santé publics et privés.

De plus, les forces armées ont repoussé un groupe rebelle qui tentait de pénétrer à Alep depuis elBidine et un autre groupe qui tentait d’attaquer la police sur place, leur infligeant de lourdes pertes.

Nouvelle dispute russo-américaine sur la Syrie

Russes et Américains ont étalé de nouveau au grand jour dimanche leurs divergences sur la guerre en Syrie, le jour même où le médiateur international Lakhdar Brahimi est attendu au Caire pour sa première mission depuis son entrée en fonctions.
Brahimi a jugé "indispensable" le soutien de la communauté internationale pour trouver une solution à la crise qui entre le 15 septembre dans son 18e mois.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a jugé insuffisante une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU, qui n'appelle pas au départ d’Assad.

"Cela n'a pas de sens de passer une résolution sans conséquence parce que nous avons déjà vu plusieurs fois qu'Assad passait outre et continuait d'attaquer son propre peuple", a-t-elle dit au dernier jour du sommet annuel du Forum de coopération économique Asie-Pacifique à Vladivostok dans l'Extrême-Orient russe.

Elle a dit vouloir continuer à travailler avec son homologue russe Sergueï Lavrov, qu'elle a vu la veille, sur une résolution liée à l'accord tout en répétant que celle-ci ne "sera efficace que si elle inclut des conséquences en cas de non-respect".
Clinton a ajouté que si les différends persistent avec Moscou, les Etats-Unis "œuvrerons avec des Etats partageant le même point de vue pour soutenir l'opposition syrienne afin de hâter le jour où Assad tombera (...)".

 Les alliés européens des Etats-Unis ont évoqué samedi de nouvelles sanctions contre Damas, et le ministre belge Didier Reynders a même mentionné un "devoir d'ingérence" si Moscou et Pékin continuaient de bloquer les initiatives internationales en opposant leur veto au Conseil de sécurité.