Ayalone omet de signaler qu’ils ont quitté leurs pays arabes d’rogone à la demande des autorités sionistes qui voulaient rassembler tous les juifs du monde en Palestine occupée.
La diplomatie israélienne soulèvera activement la question des réfugiés juifs qui ont quitté les pays arabes à différentes époques et insistera sur la nécessité d'inscrire cette question à l'ordre du jour international parallèlement au problème des réfugiés palestiniens, a annoncé mardi le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon.
"Le ministère des Affaires étrangères demande à toutes les représentations diplomatiques d'Israël, surtout à sa mission à Genève et à sa délégation aux Nations unies de soulever cette question devant les gouvernements et les parlements des pays d'accueil lors de toute rencontre et discussion", a déclaré M. Ayalon cité mardi dans un communiqué de la diplomatie israélienne.
Le vice-ministre n'a pas spécifié comment il voyait la solution du problème des réfugiés juifs qui, dans leur majorité, se sont parfaitement intégrés dans la société israélienne.
Selon les informations citées par M. Ayalon, près de 750.000 Arabes ont quitté la Palestine et Israël depuis la proclamation de l'Etat hébreu, tandis que le nombre de Juifs chassés des pays arabes s'élève à 900.000 personnes.
"Depuis 1950, les Nations unies ont versé 13,7 milliards de dollars d'aide aux réfugiés palestiniens. Pendant cette période, les réfugiés juifs n'ont reçu que 35.000 dollars", a indiqué le quotidien israélien Haaretz, citant Stanley Urman, directeur exécutif de l'association Justice pour les Juifs des pays arabes (Justice for Jews from Arab Countries).