"Tant que nos actes déplaisent à l’administration américaine cela veut dire qu’on est sur le bon chemin".
Les Etats-Unis ont imposé jeudi de nouvelles sanctions contre le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah et deux autres dirigeants du mouvement sous prétexte qu’ils sapent la stabilité régionale et menace directement la sécurité du Liban.
"En aidant la violente campagne d'Assad contre le peuple syrien et en contribuant à soutenir un régime qui finira par tomber inévitablement, le Hezbollah sape la stabilité régionale et menace directement la sécurité du Liban", prétend le département du Trésor dans un communiqué.
"Les actions du Hezbollah, supervisées par Hassan Nasrallah (...), illustrent clairement sa véritable nature d'organisation terroriste et criminelle", estime le département.
Les Etats-Unis, qui accusent depuis longtemps la Syrie de soutenir le Hezbollah, affirment désormais que ce dernier "rend la pareille à Damas en fournissant entraînement, conseils et soutien logistique complet alors que le régime d'Assad continue de massacrer le peuple syrien", selon ses propres termes.
Le Hezbollah figure sur la liste des organisations soi-disant terroristes étrangères du département d'Etat.
A ce titre, les Etats-Unis interdisent à leurs ressortissants de réaliser la moindre transaction avec le Hezbollah ou ses membres, sous peine de poursuites pénales.
Le mouvement et Sayed Nasrallah en particulier sont également visés par des sanctions du Trésor, prévoyant le gel de leurs éventuels actifs aux Etats-Unis.
Rappelons que Sayed Nasrallah a plusieurs fois réagi à de telles sanctions en affirmant : « tant que nos actes déplaisent à l’administration américaine cela veut dire qu’on est sur le bon chemin ».