29-11-2024 11:57 PM Jerusalem Timing

Brahimi rencontre Assad, avertit que la crise est une "menace pour le monde"

Brahimi rencontre Assad, avertit que la crise est une

Vendredi, Brahimi avait eu des contacts avec des groupes d’opposition de l’intérieur et des ambassadeurs étrangers.

Lakhdar BrahimiL'émissaire Lakhdar Brahimi, a affirmé samedi après sa rencontre avec le président Bachar al-Assad que la crise en Syrie représentait une "menace pour le monde".

"La crise est dangereuse, elle s'aggrave et elle représente une menace pour le peuple syrien, pour la région et pour le monde", a déclaré le médiateur international aux journalistes dans un hôtel de Damas, après un entretien avec le chef d'Etat syrien.

"Nous allons faire de notre mieux pour aller de l'avant et déployer tous nos efforts et nos possibilités pour aider le peuple syrien", a encore ajouté le nouveau médiateur, en mission pour la première fois en Syrie.

Il a précisé que "le gouvernement syrien a promis d'aider le bureau (du médiateur) à Damas pour qu'il mène à bien son travail". Ce bureau sera dirigé par le diplomate canadien Mokhtar Lamani.

"Nous allons être en contact avec les pays qui ont des intérêts et une influence sur le dossier syrien", a assuré M. Brahimi.

Samedi, M. Brahimi devait également avoir des entretiens avec "un groupe d'ambassadeurs arabes, une délégation de l'Union européenne et des représentants de l'opposition" syrienne.

Vendredi, M. Brahimi avait eu des contacts avec des membres du Comité de coordination pour le changement national et démocratique (CCCND, opposition de l'intérieur), ainsi qu'avec l'ambassadeur russe et le chargé d'affaires chinois en Syrie.

"La crise en Syrie ne trouvera de solution que par un compromis arabe, régional et international", a-t-il affirmé à l'issue de la rencontre.

L'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe a aussi rencontré le personnel des Nations unies sur place ainsi qu'un délégué du Comité international de la Croix-rouge (CICR).

L'émissaire s'était entretenu après son arrivée jeudi à Damas avec le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem. Il avait aussi rencontré l'ambassadeur iranien en Syrie, selon une porte-parole de l'ONU.

M. Brahimi a également rencontré vendredi des membres de l'opposition tolérée par le régime.

"Nous avons dit à M. Brahimi (...) notre soutien à ses efforts pour régler la crise, en faisant cesser la violence et les tueries, en assurant les soins médicaux (aux blessés) et en libérant les détenus politiques, et ce en prévision d'une étape transitoire" conformément à l'accord de Genève conclu fin juin, a indiqué à la presse Hassan Abdel Azim, porte-parole du CCCND, qui regroupe des partis nationalistes arabes, kurdes, socialistes et marxistes.