24-11-2024 03:06 PM Jerusalem Timing

Le déminage du Golfe: exercices US à l’adresse de l’Iran

Le déminage du Golfe: exercices US à l’adresse de l’Iran

25 pays prennent part à ces exercices


Les forces américaines effectuent depuis dimanche des manœuvres militaires de grande envergure dans le Golfe pour le déminage, avec la participation de 25 pays. 

Dans un communiqué, le commandement central américain a indiqué que « des navires et des responsables de 30 pays dans six continents participent aux douzièmes manœuvres internationales de déminage ». 

Et d’ajouter : « Ces manœuvres sont défensives, et visent à protéger la liberté de la navigation dans les eaux internationales au Moyen Orient et à renforcer la stabilité régionale ».

Pour le commandant Greg Rilson, de la cinquième flotte, « il s’agit de premiers exercices sur l’échelle internationale dans cette région, ils sont de plus les plus importants », soulignant que les manœuvres « englobent le Golfe, la mer d’Aman, et le Golfe d’Aden, mais elles excluent le détroit d’Hormuz ».

De son côté, le commandant de la marine US l’amiral John Miller a souligné que « ces entrainements ont trait aux mines et aux efforts visant à les démanteler », précisant que ces exercices sont purement défensifs.
Parmi les pays participants aux manœuvres : la Grande-Bretagne, les Emirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite, la France, Bahreïn, Koweït, Oman et le Qatar. 

Les manœuvres sont un message à l’Iran

Le directeur du centre « Enigma » pour les affaires de défense au Golfe Ryad Kahwaji a dit que les exercices en cours sont « un message à l’Iran et aux alliés de Washington aussi ».

« C’est un message à l’Iran selon lequel les Etats-Unis sont là, possèdent des capacités et ils sont prêts à les utiliser avec leurs alliés pour garder le détroit d’Hormuz ouvert et riposter à toutes les frappes contre leurs bases dans la région », a-t-il avancé.
Et de poursuivre : « C’est aussi un message des Américains à leurs alliés dans la région selon lequel Washington est prêt à défendre leurs intérêts communs ».

Le commandant des gardiens de la Révolution Mohammad Ali Jaafari avait menacé de fermer le détroit d’Hormuz et de frapper les bases militaires étrangères dans la région, au cas où Israël attaque l’Iran.