Samer al-Barq a été transporté à l’unité de soin intensif d’un hôpital sioniste.

Les détenus palestiniens dans les geôles de l'occupation sioniste mènent une grève de la faim pour un jour, comme signe de soutien aux détenus qui ont déjà entamé une grève ouverte de la faim depuis de longues semaines.

Les rapports médicaux ont évoqué une dégradation de l'état de santé d'un grand nombre d'eux. De même, le président du département juridique du club « Nadi al-Assir » (« club de soutien au prisonnier ») a indiqué que le prisonnier Samer al-Barq en grève de la faim depuis plus de 120 jours a été transporté à l'unité de soin intensif d’un hôpital sioniste après une grave détérioration de sa santé.

Bien que des informations officielles aient confirmé l'approbation du détenu al-Barq sur son expulsion en Egypte, Boulos a nié la présence de tout accord entre le détenu et l'administration en charge des geôles à cet égard.

Le dirigeant du Jihad islamique et l’ex-détenu Khader Adnan avait mis en garde contre la détérioration de la santé d'al-Barq, confirmant les informations rapportées par « Nadi al-Assir» concernant la santé des prisonniers grévistes.

M. Adnan a appelé les autorités jordaniennes à jouer un rôle plus efficace dans la libération d'al-Barq, qui a été arrêté en voie de retour d’Amman en Cisjordanie.

Sur le même plan, des dizaines de citoyens ont participé ce matin mardi à un sit-in devant le siège de la Croix Rouge internationale à Ramallah, pour exprimer leur solidarité avec les détenus grévistes et réclamer leur libération.

Dans la ville de Toulkarm en Cisjordanie, les parents des détenus ont organisé une protestation devant le siège de la Croix Rouge et ont réclamé de mettre fin à la souffrance de leurs fils dans les prisons.

Dans la ville de Khalil al-Rahman, des dizaines de citoyens ont participé à un sit-in en signe de solidarité avec le détenu en grève de la faim depuis plus de quatre-vingt jours Ayman al-Charawna.

Notons que les parents du prisonnier sont extrêmement préoccupés à l’égard de leur fils après la diffusion de nouvelles sur la dégradation de sa santé.

Source: Moqawama.org