27-04-2024 11:56 AM Jerusalem Timing

3éme jour de manifestation au Liban, 10éme dans le monde musulman..

3éme jour de manifestation au Liban, 10éme  dans le monde musulman..

Une campagne d’affichage assimilant les islamistes armés à des sauvages sera lancée dans le métro de New York lundi. Elle émane d’une activiste américaine qui prétend lutter contre l’islamisation des Etats-Unis.


Non! le prophète Mohammad (P) n'est pas seul: ses millions d'adeptes musulmans à travers le monde continuent de protester contre: et la diffusion des extraits du film diffamatoire du messager de Dieu et la publication par une revue satirique française de caricatures du prophète Mohammad (P)!

Au Liban, le mouvement populaire protestataire se poursuit à travers le pays! Ainsi,  aprés la banlieue-sud de Beyrouth, la ville de Tyr au Liban-sud, c'est au tour de la Beqaa au Liban-nord d'exprimer son indignation et sa condamnation à l'égard de l'offense affligée au messager de Dieu!

Des milliers de personnes ont manifesté , criant  «Amérique, grand Satan, Israël, ennemi des musulmans», arborant le drapeau libanais et la bannière jaune du Hezbollah. Des Palestiniens des camps de réfugiés ont participé à la manifestation.

Dans le sud du pays, l'imam d'une mosquée de Saïda, cheikh Maher Hammoud, a plaidé pour «une fatwa autorisant le meurtre de tous ceux qui ont participé» à «L'innoncence des musulmans».

«Tous ceux qui ont osé porter atteinte à l'islam et au prophète Mohamed ne peuvent pas rester en vie (...). Chacun d'entre eux doit être tué», a ajouté l'imam dans son sermon lors de la prière hebdomadaire à laquelle participaient quelque 300 fidèles.

Il a également critiqué le choix des autorités françaises de fermer vendredi leurs missions diplomatiques et écoles dans une vingtaine de pays après la publication de caricatures de Mahomet dans un hebdomadaire satirique: elles «auraient mieux fait de demander au responsable du magazine de s'abstenir de publier ces caricatures».

Au Pakistan, de violents affrontements ont fait trois morts  lors de manifestations musclées  dans les principales villes du pays, ont indiqué la police et les hôpitaux.
Un policier a été tué et deux autres ont été blessés au cours d'un échange de tirs avec des manifestants à Karachi (sud), où des milliers de personnes protestaient contre le film islamophobe produit aux Etats-Unis «L'innocence des musulmans», a déclaré Mohammad Shakeel, un responsable de la police locale. Deux cinémas et une banque ont été incendiés dans cette ville de 18 millions d'habitants.

Des heurts à Peshawar (nord-ouest) ont fait deux morts et une soixantaine de blessés dans des heurts entre policiers et manifestants en colère contre la diffusion sur internet du film, qui ont saccagé et incendié deux cinémas locaux.

Par ailleurs, les autorités pakistanaises ont «convoqué» le plus haut diplomate américain en poste au pays pour demander aux Etats-Unis de «prendre des mesures immédiates» afin de retirer le film anti-islam du site de partage de vidéos YouTube.

Le gouvernement pakistanais a «fait part de sa vive protestation» à Richard Hoagland, numéro un de facto de la diplomatie américaine d'ici l'entrée en fonction du nouvel ambassadeur nommé par Washington, à propos du film «blasphématoire» produit aux Etats-Unis, a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

 «Nous lui avons aussi dit que le gouvernement américain devait prendre des mesures immédiates pour retirer ce film sacrilège du site YouTube et que des mesures devaient aussi être prises contre son auteur», ont ajouté les autorités pakistanaises.


Au Bengladesh, environ 10 000 personnes ont manifesté sans heurts  contre le film diffamatoire réalisé aux Etats-Unis et les caricatures dans l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, brûlant une effigie du président Obama et un drapeau français.

Les manifestants, dont de nombreux d'entre eux brandissaient des banderoles aux couleurs d'une dizaine de groupes islamistes, ont brûlé une effigie du président américain Barack Obama devant la mosquée Baitul Mokarram, à Dacca, la plus importante du pays. Ils ont aussi brûlé un drapeau français tandis que des manifestants brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: «Obama, tu es un tricheur», «Monde musulman ! Dénonce le déshonneur du prophète Mahomet !».

Des centaines de policiers, de membres du bataillon d'intervention rapide ainsi que des véhicules blindés et des canons à eau avaient été déployés pour renforcer la sécurité autour de la zone de manifestation. Les autorités françaises ont fermé trois centres culturels et l'ambassade à Dacca en raison des risques de manifestation, a précisé la police.


Au Yémen, des centaines de Yéménites  ont manifesté  à Sanaa sans pouvoir s'approcher de l'ambassade des Etats-Unis, fortement protégée par les forces de sécurité.

Aux cris de «Mort à l'Amérique», «Mort à Israël», les manifestants, partis de la vieille ville après la prière musulmane hebdomadaire, ont tenté de se diriger vers l'ambassade, située dans le nord de la capitale. Mais les forces de sécurité, déployées en force à quelque 600 mètres de la chancellerie et appuyées par des véhicules blindés et des camions à canons d'eau, ont stoppé la progression des manifestants qui répondaient à un appel des rebelles zaïdites, membres d'une communauté issue du chiisme.

Les manifestants ont scandé des slogans appelant «au départ de l'ambassadeur américain et des forces étrangères du Yémen», en allusion à une cinquantaine de Marines dépêchés la semaine dernière en renfort pour la protection de l'ambassade à Sanaa. Ces renforts ont fait suite à la mort le 13 septembre de quatre Yéménites lors d'une prise d'assaut de l'ambassade américaine par des manifestants protestant contre le film «The Innocence of Muslims» dénigrant l'islam.

La foule s'est ensuite dispersée dans le calme, sous l'oeil vigilant des forces de sécurité dont la présence a été particulièrement renforcée vendredi autour de certaines ambassades occidentales, notamment celle de la France.


En Afghanistan, des manifestations pacifiques contre les Etats-Unis et la France ont eu lieu à Kaboul: De 200 à 300 personnes ont marché dans l'ouest de la capitale afghane aux cris de «Mort aux Etats-Unis» et «Mort à la France», a constaté un photographe de l'AFP.

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté au centre-ville de Kaboul souhaitant notamment une «longue vie» à l'islam, a indiqué  le général Mohammad Zahir, le directeur de la police criminelle de Kaboul, ajoutant que les deux cortèges étaient «pacifiques».


En Indonésie, des centaines de manifestants ont défilé devant des entreprises américaines et des représentations consulaires de la France et des Etats-Unis en Indonésie.

A Medan, dans la province du Sumatra du nord, des dizaines de membres du parti islamiste Islamic Defenders Front (FPI) ont brûlé le drapeau américain devant le consulat des Etats-Unis en brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: «Insulter le prophète Mahomet mérite la mort» et «Israël et l'Amérique sont des nations terroristes».

Environ 200 personnes ont également manifesté devant le consulat de France à Surabaya (est de Java) aux cris de «Mort à l'Amérique, mort à la France». «Nous exhortons l'Amérique et la France à arrêter d'insulter notre prophète», a lancé un orateur à la foule répondant «Allahu akbar!» (Dieu est le plus grand).

Des échauffourées avaient auparavant mis aux prises plusieurs centaines de policiers aux manifestants qui s'étaient attaqués à un restaurant de la chaîne américaine de fastfood McDonalds.

Toutes les représentations diplomatiques américaines et françaises étaient fermées vendredi par précaution en Indonésie, comme dans une vingtaine de pays musulmans

 En France, les autorités françaises ont interdit deux manifestations à Paris prévues samedi près de l'ambassade américaine et devant la Grande mosquée. Tout rassemblement «visant à s'en prendre aux institutions publiques et à la représentation des intérêts américains et britanniques» a également été interdit à Lille (nord). Outre un renforcement du nombre de policiers dans certains endroits stratégiques de la capitale, les transports devaient aussi faire l'objet d'une attention particulière.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a déclaré qu'il n'avait «pas d'inquiétude». «Je fais une très grande confiance à nos compatriotes et à nos concitoyens de confession musulmane», a-t-il dit. «Mais il n'y a pas de place en France pour la haine, pour un discours contraire à nos valeurs, pour s'attaquer à des édifices publics» qui n'ont rien à voir avec les caricatures publiées, a poursuivi le ministre indiquant avoir «donné des instructions très fermes aux préfets pour interdire tout rassemblement de ce type».
 

Les caricatures de Charlie Hebdo «doublement irresponsables»

Les caricatures de Charlie Hebdo, publiées après la diffusion du film américain anti-islam, sont «doublement irresponsables», a affirmé vendredi un porte-parole de l'ONU. A la fois le film et la publication des caricatures sont «malveillants» et «délibérement provocatifs», a-t-il dit.

«Cela ne justifie pas les violences et les actions destructrices», a ajouté à Genève le porte-parole du Haut Commissariat Rupert Colville, en se félicitant des prises de position de différents dirigeants religieux appelant au calme.

«Le film comme les caricatures déforment la réalité», a déclaré le porte-parole de l'ONU. «On peut manifester pacifiquement, mais nous condamnons les violences qui ont fait jusqu'ici au moins 30 morts», a-t-il poursuivi.

Rupert Colville a aussi souhaité que «l'on ignore ces provocations stupides», «plutôt que de contribuer à les diffuser», en particulier par le biais d'internet.


Des affiches anti-islamistes dans le métro de New York

Une campagne d'affichage assimilant les islamistes armés à des sauvages sera lancée dans le métro de New York lundi. Elle émane d'une activiste américaine qui prétend lutter contre l'islamisation des Etats-Unis. «Dans toute guerre entre l'homme civilisé et le sauvage, soutenez l'homme civilisé. Soutenez Israël. Rejetez le jihad», peut-on lire sur l'affiche à fond noir.

Pamela Geller, une blogueuse conservatrice qui dirige l'association American Freedom Defense Initiative («initiative pour la défense de la liberté américaine»), a obtenu le feu vert d'un juge fédéral de New York le mois dernier, au nom de la liberté d'expression protégée par le premier amendement de la Constitution américaine.

Elle dit avoir déposé un recours jeudi soir pour poursuivre sa campagne dans les transports en commun de Washington. Un porte-parole de la régie de la capitale, Dan Stessel, a affirmé que la WMATA n'avait pas refusé l'affichage mais avait souhaité le reporter étant donné le contexte international.