Le Futur et compagnie sont suspectés par le CPL
Le convoi du chef du Courant patriotique libre (CPL) le député Michel Aoun a fait l’objet de tirs de feu, de retour d’une tournée politique à Jezzine, dans le sud du Liban.
L’attaque a été perpétrée dans la nuit de samedi à Dimanche, à la hauteur de la mosquée Baha-Eddine Hariri, construit à Saida par le clan Hariri à la mémoire du grand-père du chef du courant du Futur et ancien Premier ministre Saad-Edine Hariri.
Elle a été confirmée par le ministre de l’intérieur Marwane Charbel qui a assuré qu’une enquête a été lancée pour en dévoiler les auteurs.
Le membre du bloc parlementaire de ce parti, "Changement et réforme », Nabil Nicolas a pour sa part accusé le courant du Futur et ses partisans d’être derrière cet attentat « qui d’autre pourrait faire ce genre de choses dans cette région ? » s’est-il interrogé.
En réponse au journal Al-Moustakbal, (organe de presse du courant du Futur) qui a dénoncé « une mise en scène électorale en flagrant délit », Nicolas a répliqué : « cette équipe est connue pour ses fabrications médiatiques ».
Pour sa part, le chef du CPL et le dirigeant politique chrétien le plus populaire au Liban a tenu a rappeler avoir été « la cible de trois tentatives d'assassinats » dans sa vie", signalant qu’il s'agit de la quatrième tentative et elle a échoué".
Dans un discours retransmis à la télévision, il s’est interrogé : « pourquoi voudraient-ils me tuer? Parce que je vais à contre-courant".
Après avoir été un farouche adversaire à la présence syrienne au Liban, cet ancien général de l’armée libanais et ancien Premier ministre par intérim a conclu une entente avec le Hezbollah soutient l’axe de la résistance au projet américano-sioniste contre la région