Ils lui reprochent son autoritarisme et son idividualisme.
Hanna El-Atik (el-Hanoun), ancien responsable de Forces libanaises (FL) et fondateur de l’unité d’élite connue pendant la guerre sous le nom des «Forces el-Sadm» (Force de frappe), a exposé devant les médias ses protestations contre ce qu’il considère être «l’individualisme» du chef actuel des FL, Samir Geagea, à l’occasion d’un congrès politico-médiatique organisé au couvent de Saydet al-Jabal (Notre Dame de la Montagne), à Fatka (Kesrouan).
Les participants étaient formés d'un mélange d’anciens responsables qui se écartés des FL dans les années 80 et 90, et de cadres hostiles à Samir Geagea pour des raisons personnelles ou relatives à l’absence de chimie depuis le début de son parcours au couvent de Qattara-Meyfouq.
El-Atik a parlé d’une période de trois mois pour annoncer la composition d’un commandement pour un mouvement de redressement aux FL.
Etaient notamment présents à la rencontre l’ancien député Georges Kassab, le commandant à la retraite Fouad Malek, Massoud Achkar, Joe Eddé, Joseph Zayeck, Robert Abi Saab, et Ghassan Abou Jaoudé, représentant le docteur Fouad Abou Nader, ancien commandant en chef des FL.
Dans le communiqué, El-Atik énumère les réalisations accomplies par les chrétiens et les Forces libanaises, notamment le fait d’avoir empêché l’implantation des Palestiniens, la patrie de substitution pour les Palestiniens, et d'avoir avorté les projets de tutelle.
Le document final propose une «révision intellectuelle et politique» et met en garde contre un retournement contre le concept de résistance des FL qui transformerait ce mouvement en «parti politique classique qui viendrait s’ajouter à toutes les autres formations traditionnelles».
M. el-Atik a également fustigé le fait que «le commandant en chef est le même depuis 1985. Il exerce ses prérogatives de manière absolue et celui qui veut être membre des Forces libanaises doit faire acte d’allégeance à sa personne».
Il s'est interrogé sur la nature du projet politique des FL aujourd’hui et sur les raisons pour lesquelles les FL s'en prennent à Bkerké. «Notre projet et d’instaurer le pluralisme à l’intérieur des FL et d’oeuvrer pour l’unité chrétienne sous l’égide du patriarche Béchara Raï», a ajouté El-Atik.
Source; AnNahar, journal libanais arabophone proche du 14 mars
Traduit par Médiarama.