23-11-2024 04:14 AM Jerusalem Timing

Le régime bahreïni change la structure identitaire du peuple

Le régime bahreïni change la structure identitaire du peuple

Les arrestations des femmes se multiplient.

Selon le journal américain "Stratfor", le régime bahreïni non seulement poursuit ses actes de vandalisme et de répression contre le mouvement de contestation populaire, mais en plus il  mène une politique de naturalisation sauvage  en faveur de  nouveaux groupes politiques venues de certaines régions arabes!
 
Les associations de l’opposition bahreïnie (Alwifaq, Waad, Altajamoa Alqawmi, Alwehdawi, Alekha'a) ont insisté sur la nécessité de préserver l'intérêt national face à la pression politique, soulignant que l'intérêt du pays et l'intérêt du peuple du Bahreïn ne peuvent pas faire l'objet de calculs politiques étroits.

Elles ont indiqué que  le fait d'avoir misé sur la nuisance du  Bahreïn est un pari perdant, car selon elle, le peuple de Bahreïn ne permettra pas à quiconque de jouer avec l'identité du Bahreïn réputé pour sa gentillesse et sa solidarité entre ses composantes.

De plus, l'opposition a indiqué dans un communiqué que "ces mesures prises par les  autorités bahreïnies sont une réponse claire à la communauté internationale, qui a  examiné les dossiers du Bahreïn liés au droits de l'homme à Genève il y a quelques jours, et qui avait noté que  la souffrance du Bahreïn n'est pas seulement une dictature, une tyrannie et une confiscation des libertés, mais une autorité qui persiste à saboter  la structure identitaire  nationale de la société bahreïnie !

L’opposition a mis en garde contre les conséquences de la naturalisation politique : catastrophiques pour la nation et  à tous les niveaux de la vie économique, sociale, politique et éducative...


Et de noter que «  ces naturalisations ne peuvent pas être accordées sans l'acceptation populaire, sinon ils sont un crime contre la nation et contre le peuple du Bahreïn tant pour les sunnites que pour le chiites, un crime contre l'histoire et les générations ».

Les femmes , premières victimes de la répression violente du régime bahreïni

Sur le terrain les forces armées du régime bahreïni ont multiplié l’arrestation des femmes : une méthode qui s’inscrit dans le registre des politiques  de répression et d’intimidation contre les manifestants !

Vendredi  dernier un certain nombre de femmes a été arrêté lors de  rassemblement populaire pacifiste dans la capitale Manama, où les forces ont eu recours  à une force excessive de l’usage de la violence, provoquant  des dizaines de blessés et des cas d'étranglement !

Environ,  29 citoyens ont été arrêtés par  les autorités de sécurité : le procureur général a ordonné dimanche (23 Septembre 2012) leur détention pour "incitation à la protestation", une formule très utilisée dans les couloirs du ministère de la « justice bahreïnie » pour justifier leur arrestation!!

L'arrestation des femmes par le régime du Bahreïn touchent des cadres des médecins , des académiciennes, des militantes, des poètes, des étudiantes universitaires et des élèves..

Lors de la manifestation de vendredi 21, les forces armées du régime des alKhalifa a lancé des bombes de gaz lacrymogènes mortelle aux manifestants, faisant usage de brutales agressions inhumaines, même contre les femmes.

Toutes les routes principales et sous-jacentes menant à la capitale Manama étaient bloquées pour empêcher les gens d'atteindre le lieu de protestation. Les forces du régime se sont déployées dans les rues avant le début de la manifestation transformant Manama en une zone de guerre.

Un certain nombre de maisons ont été perquisitionnés.
 
Cette répression brutale des droits et libertés des citoyens intervient deux jours seulement après la session extraordinaire de la commission des droits de l'homme des Nations Unies à Genève qui a examiné les violations commises par le régime à Bahreïn contre ses citoyens, y compris la liberté d'expression.

La communauté internationale s’est contentée d’exiger du régime de respecter ces libertés et de laisser les gens exercer leurs droits.