Elle a annoncé une nouvelle aide humanitaire et un nouveau soutien à destination de l’opposition civile syrienne d’un montant total de 45 millions de dollars.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a averti que l'Iran ferait tout pour protéger son "acolyte", à l'ouverture d'une réunion du groupe des "Amis du peuple syrien".
"Il n'y a plus le moindre doute sur le fait que l'Iran fera tout ce qu'il peut pour protéger son acolyte à Damas", a déclaré Mme Clinton à l'ouverture de la réunion, à laquelle participaient une vingtaine de pays et neuf activistes de l'opposition syrienne.
"L'Iran est la plus importante planche de salut du régime" syrien, a encore accusé Mme Clinton, assurant que "l'Iran ferait tout son possible pour échapper aux sanctions internationales".
Par ailleurs, la secrétaire d'Etat américaine a annoncé une nouvelle aide humanitaire et un nouveau soutien à destination de l'opposition civile syrienne d'un montant total de 45 millions de dollars.
"Aujourd'hui j'annonce une aide additionnelle de 30 millions de dollars pour aider (les populations) à obtenir de la nourriture, de l'eau, des couvertures, des services médicaux essentiels", a déclaré Mme Clinton, lors d'une rencontre restreinte des Amis de la Syrie en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.
Cette nouvelle aide porte au total l'assistance humanitaire américaine à destination des populations syriennes à 130 millions de dollars.
"J'annonce également 15 millions de dollars supplémentaires pour soutenir les groupes civils de l'opposition syrienne, portant notre soutien total à l'opposition non armée à presque 45 millions de dollars", a poursuivi la secrétaire d'Etat.
Mme Clinton a fait ces annonces devant une vingtaine de représentants des pays membres du Groupe des amis de la Syrie, et surtout devant neuf opposants syriens au régime de Bachar al-Assad, venus pour expliquer au groupe quels étaient leurs besoins sur le terrain.
Le but de cette réunion, selon des diplomates américains, est d'aider la rébellion syrienne afin qu'elle puisse "se protéger et se défendre". Toutefois, Washington continue à exclure la fourniture d'armes.
Refusant toute aide militaire directe et toute intervention armée en Syrie, les Etats-Unis s'en tiennent à une "aide non létale" (équipements de communications, formation...).