Le régime parlementaire pourrait être modifié en régime semi-présidentiel, consacrant Erdogan comme l’homme fort du pays.

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan briguera seul un troisième et dernier mandat de président du Parti de la justice et du développement (AKP), lors de la tenue du congrès demain. Les statuts de l'AKP ne permettent qu'un maximum de trois mandats consécutifs à la présidence du parti, et ce congrès sera donc l'occasion de faire émerger les noms des possibles futurs successeurs de M. Erdogan qui aura 58 ans en 2014.

Et ses aspirations présidentielles se confirment de par ses déclarations. «Concernant la présidence, s'il y a une demande en ce sens du peuple et de mon parti, on verra», a indiqué l'intéressé dans un récent entretien, laissant la porte ouverte pour l'élection à la magistrature suprême, la première qui se tiendra au suffrage universel en Turquie. La nouvelle Constitution, que son parti majoritaire et l'opposition sont en train de rédiger au Parlement, pourrait aussi changer le régime parlementaire actuel en régime semi-présidentiel, consacrant Erdogan comme l'homme fort du pays.

Source: elmoudjahid