24-11-2024 12:00 AM Jerusalem Timing

La Hollande traque le Hezbollah…

La Hollande traque le Hezbollah…

A travers toute sa campagne contre le Hezbollah, il semble que le ministre néerlandais des Affaires étrangères est aussi motivé par ses liens familiaux qu’il nourrit avec l’entité sioniste..

Dans son dernier article publié dans le quotidien libanais alAkhbar, l’expert juridique  Omar Nachaba explique comment la Hollande, premier allié de l’entité sioniste en Europe, est devenu le fer de lance de cette dernière dans sa poursuite contre tous ceux qui la critique ou s’y oppose ! A leur tête le Hezbollah..

Ainsi, depuis la nomination de Mark Rutte, en 2010, comme premier ministre, le   gouvernement hollandais s’est efforcé à renforcer «  les relations entre les deux pays pour contrer tous ceux qui critique Israël ».

Par conséquent, les Palestiniens ne sont pas autorisés à jouir d’un Etat indépendant. Alors que le Hezbollah est devenu le passe-temps favori du ministre des affaires étrangères néerlandais, Ariel Rosenthal !

Puisque ce dernier a semble-t-il assumer la  responsabilité de poursuivre le mouvement de résistance islamique libanais  partout à travers le monde,  les tribunaux locaux et internationaux, quel que soit le prix !

«J'ai des informations que le Hezbollah est impliquée  dans la guerre civile syrienne avec les Iraniens dans son soutien au régime », a déclaré le diplomate néerlandais au siège de l'ONU à New York en marge de l'Assemblée générale la semaine dernière.

Selon l’auteur de l’article, « Rosenthal a profité de cette occasion pour réitérer son appel d’inscrire le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes, comme un prélude pour lui imposer de sanctions contre lui et ses partisans ».

Or, « Rosenthal avait déjà commencé sa campagne contre le Hezbollah, il y a un an, le 8 septembre 2011, quand il a exhorté l'Union européenne de rejoindre les Etats-Unis pour imposer des sanctions contre le Hezbollah sous qu’il soutient le président syrien Bachar al-Assad, sachant qu'il n’existe aucune preuve tangible  d’un tel soutien militaire ou matériel », souligne l’expert juridique d’alAkhbar.

Pour ce qui est d’un soutien politique, « il convient de rappeler que les Nations Unies continuent encore aujourd'hui, de reconnaître le président Assad comme étant le président  légitime de la République arabe syrienne » précise l’auteur.

Mais encore..

Le ministre néerlandais a déclaré en marge d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne à Chypre, qui s'est tenue au début du mois : «Laissez-nous prendre des mesures contre le Hezbollah durant une longue période.. Ces mesures permettront à l'Union de geler les avoirs du Hezbollah en Europe».

Sauf que le nombre d'États enclin à qualifier le Hezbollah d’organisation terroriste se réduit à six : les États-Unis, le Canada, l'Australie, les Pays-Bas, le Nouvelle-Zélande.

Quand à la Grande-Bretagne, elle estime que seule l’aile militaire du parti est terroriste mais non son aile politique.
Les Pays-Bas avaient défini le Hezbollah comme étant une organisation terroriste en 2004, sur la base d’un rapport des services de renseignements néerlandais : «les enquêtes ont montré qu’il existe un corps  de coordination exécute les ailes militaires et politiques du parti et, par conséquent, aux Pays-Bas ne fait pas de distinction entre l'aile ».

Les pays de l'Union européenne à l'exception des Pays-Bas et du Royaume-Uni, résistent aux pressions néerlandaises, américaines et israéliennes à inscrire le Hezbollah sur la liste noire des terroristes. Ils estiment que cette étape serait préjudiciable à l'équilibre des pouvoirs au Liban et risquent d’aiguiser les  tensions au Moyen-Orient, sans compter qu’elle nuira  à  leur politique étrangère !


Mais les commentaires du ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius sur les propos de Rosenthal indiquent de futurs mécanismes pour incriminer le Hezbollah !

Ainsi, si Fabius estime que pour pouvoir « inscrire le Hezbollah sur la liste des terroristes il faut une procédure judiciaire contre le parti ;  ce qui  n’est pas le cas à l'heure actuelle ».

Néanmoins, cette condition risque d’être remplie, à travers l’enquête sur l’attentat de la station balnéaire de Burgas en Bulgarie, en juillet dernier,  qui a tué des Israéliens. Surtout  si l'enquête prouve l'accusation israélienne que le Hezbollah a orchestré l'attaque en coopération avec l'Iran.

Il y a aussi, précise Omar Nachabé, " l'acte d'accusation du Procureur du Tribunal pénal international pour l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri contre quatre hommes affiliés au Hezbollah : ce qui contribue de manière substantielle à pouvoir inscrire le Hezbollah  comme étant une organisation terroriste".

De toute façon,  en attendant les résultats de l’enquête bulgare et de la décision du tribunal international, qui n'a toujours pas commencé jusqu'à aujourd'hui ses séances, Rosenthal n'a pas fourni d'informations ou de preuves appuyant sa demande.


Les motivations personnelles de Rosenthal


A travers toute sa campagne contre le Hezbollah, il semble que le ministre néerlandais des Affaires étrangères est aussi motivé par ses  liens familiaux qu’il nourrit avec l’entité sioniste.

Ainsi, non seulement il est marié à une israélienne, mais en plus une de ses sœurs vit à Ashkelon et la seconde à Haïfa.

Il avait souligné, dans une lettre à l'Organisation des Nations Unies (22 dernière Septembre), que son pays rejette «la demande de la Palestine d’avoir le statut d’observateur à l'ONU, parce que ce statut lui confère le droit  Palestine le droit de faire partie de l'Organisation des Nations Unies, sans avoir le droit de vote. Or, seul Vatican a le statut d'observateur ».

Et d’ajouter : « Le gouvernement néerlandais ne tolère pas cette attaque contre Israël, aucun n’est censé soutenir cette attaque ».

Au cours de la conférence d’ Herzliya, Rosenthal avait expliqué que « la politique envers Israël figurent parmi les objectifs qui ont été convenus au sein du gouvernement actuel ; ajoutant que «les Pays-Bas doivent investire davantage dans ses relations avec Israël ».