Ce n’est pas la première fois que les médias du 14 mars sont incriminés pour publication d’informations mensongères
Une fois de plus, les médias affiliés au 14 mars sont mis à nu. Tout en menant une campagne de diffamation orchestrée contre certains responsables politiques, du camp adverse bien entendu, les dirigeants de ces institutions se trouvent à chaque fois dans l’obligation de présenter des excuses, de se rétracter ou même de payer des amendes.
Cette fois, c’est au tour du directeur du quotidien « Futur » (alMustaqbal) Tawfic elKhattab, du journaliste Ali Noun et de la société distributrice du journal de payer, chacun, des amendes de 10 millions de livres libanaises, pour « un délit de calomnie et de diffamation dans deux articles écrits par Noun les 7 et 16 septembre 2010 » visant le général Michel Aoun.
Selon le verdict du tribunal, Khattab et Noun doivent payer 10 millions de livres libanaises pour chaque plainte, alors qu’ils doivent payer, tout comme la société distributrice du journal, 30 millions de livres libanaises pour chaque plainte de la partie plaignante Indemnisation pour les dommages causés par les deux articles.
Par ailleurs, le directeur général du journal Asharq et son rédacteur en chef, Aouni elKaaki, son directeur administratif Albert Freyha, et la journaliste Mirvet Syoufi ont été condamnés à payer une amende de 10 millions de livres libanaises.
« La société libanaise pour la distribution des journaux et des publications » doit de son côté payer 30 millions de livres libanaises pour « publication d’informations mensongères, incitation à la haine confessionnelle, atteinte à la réputation de l’institution militaire, et diffamation contre la partie plaignante dans un article publié par le quotidien sous le nom de Bassem Syoufi ».
Dans ses deux articles, Ali Noun avait accusé le général Michel Aoun de semer la zizanie dans le pays, de diffuser des rumeurs pour effrayer la population, de prôner un discours grossier, de chercher à tout prix de devenir chef de la République, et de porter atteinte à l’église…