29-11-2024 09:37 PM Jerusalem Timing

L’Iran propose une « période de transition » avec Assad au pouvoir

L’Iran propose une « période de transition » avec Assad au pouvoir

Brahimi a démenti qu’il envisageait de demander le déploiement d’une force de maintien de la paix en Syrie, comme l’avait affirmé un dirigeant de l’opposition syrienne depuis Doha.

Hossein Amir-AbdollahianL'Iran a proposé au médiateur international Lakhdar Brahimi une "période de transition" en Syrie sous la supervision du président Bachar al-Assad, a déclaré lundi un haut responsable iranien, cité par la télévision en langue arabe Al-Alam.

"Nous proposons l'arrêt de la violence, un cessez-le-feu, l'arrêt de l'envoi d'armes et du soutien aux groupes terroristes, ainsi que l'organisation d'un dialogue national entre l'opposition et le gouvernement", a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian.

Téhéran propose une "période de transition aboutissant à la tenue d'élections présidentielle et législative (...) et tout cela sous la supervision du président Assad", a-t-il ajouté.

Il a ajouté que la Syrie avait donné son "accord" à cette proposition.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi a remis dimanche à M. Brahimi, qui effectuait une visite à Téhéran, cette "proposition informelle" visant à mettre fin au conflit syrien.

Dimanche soir, M. Brahimi a eu un entretien avec le président iranien Mahmoud Ahmadinejad au cours duquel le dirigeant iranien a réitéré la proposition du gouvernement iranien pour aider à résoudre la crise.

L'Iran "est prêt à coopérer et à fournir une aide pour que le peuple syrien puisse retrouver le calme et la sécurité", a dit le président iranien selon le site de la présidence.

Lakhdar BrahimiAprès Téhéran, M. Brahimi s’est rendu à Bagdad, dont le gouvernement a réitéré le soutien de l’Irak aux efforts de l’émissaire « pour parvenir à une solution politique à la crise ».

M. Brahimi a par ailleurs démenti qu’il envisageait de demander le déploiement d’une force de maintien de la paix en Syrie, comme l’avait affirmé un dirigeant de l’opposition syrienne depuis Doha.

Après l’Arabie saoudite, la Turquie, l’Iran et l’Irak, l’émissaire doit se rendre en Égypte où, selon une source au sein de la Ligue arabe, il devait arriver lundi soir.