Les autorités accusent la coalition d’avoir visé un quartier résidentiel, faisant un nombre important de morts parmi les civils.
La coalition va "continuer les frappes aériennes" en Libye a annoncé jeudi la France, par la voix de son chef de la diplomatie, Alain Juppé, au 6è jour de l'intervention internationale."Nous ciblons sur les moyens militaires et sur rien d'autre", a dit Juppé.
Or, les autorités libyennes, via leur agence officielle, ont pour leur part accusé la coalition d'avoir "visé un quartier résidentiel", faisant un "nombre important de morts parmi les civils" mercredi soir dans la banlieue de Tripoli.
L'aviation française a conduit une attaque contre une "base aérienne" libyenne à 250 kilomètres des côtes, selon l'état major des armées à Paris.
Sebha, à 750 km au sud de Tripoli, fief de la tribu de Kadhadfa dont fait parti le colonel Mouammar Kadhafi, a également été visée, selon des habitants, tout comme la région de Tajoura, à une trentaine de km à l'est de Tripoli, selon la télévision d'Etat libyenne.
Un sous-marin britannique a lancé une nouvelle salve de missiles Tomahawk contre les systèmes de défense anti-aérienne, a pour sa part annoncé jeudi le ministère britannique de la guerre.
Mais malgré l'intervention internationale, les combats sanglants continuent à faire rage entre rebelles et partisans de Kadhafi dans plusieurs villes dont Misrata et Zenten dans l'Ouest et la ville clé d'Ajdabiya située à 160 km au sud de Benghazi, le fief des insurgés dans l'Est.