... et répond aux forces du camp du 14 mars, qui comme de coutume s’attellent de concert pour dénigrer, fustiger et bannir tout exploit de la résistance.
Les attaques du 14-Mars ont fusé de toutes parts après la revendication par le Hezbollah du survol d’Israël par le drone «Ayoub», illustrant les profondes divergences qui caractérisent la scène politique libanaise.
Certains n’ont pas hésité à priver cet exploit de toute dimension nationale, dans la mesure où il constitue une riposte à la violation israélienne continue de l’espace aérien libanais. Le Hezbollah, habitué au fait qu’au Liban certains rejettent l’idée même de la Résistance, n’a pas été surpris par la campagne acharnée qui l’a ciblé.
Au tout début des confrontations avec Israël, les résistants étaient qualifiés de «fous» ou de «rêveurs» qui manquent de clairvoyance.
Quand la Résistance a prouvé sa capacité à réaliser des exploits, ses détracteurs ont décidé de changer leur angle d’attaque, invoquant à chaque fois le «mauvais timing» des opérations.
Dans la foulée de la guerre de 2006, certains ont refusé de reconnaître au Hezbollah sa victoire, alors que l’ennemi a lui-même reconnu sa défaite.
En dépit des préjugés de certains à l’égard du principe de la Résistance, le Hezbollah tient à fournir une explication détaillée des objectifs de «l’opération Ayoub». Le parti explique qu’il s’agissait d’une opération défensive par excellence. Il est tout à fait normal que la Résistance tente d’obtenir des informations et des données relatives aux sites et aux préparatifs militaires de l’ennemi.
Par ailleurs, le renforcement de l’équilibre de force de dissuasion, dont fait partie le drone «Ayoub », contribue à l’amélioration des conditions de la protection du Liban et écarte le spectre de la guerre. En outre, le Hezbollah s’étonne du fait que certains ont considéré que «l’opération Ayoub» constitue une violation à la résolution 1701, car le drone n’a pas survolé la zone d’opération de la Finul. Enfin, le Hezbollah ne peut pas être accusé d’avoir saboté une stratégie de défense, qui n’a pas fait encore l’objet d’un consensus entre le Libanais.
Imad Marmal, journaliste libanais proche de la majorité
Source : As Safir- Médiarama