La population bahreïnie du village d’el Elder subit le même sort que les habitants de Gaza: sauf que le siège de Gaza est imposé par l’occupation israélienne alors que les gens d’el Elder le subisse de leur régime!
Al Eker.. un village bahreïni, situé au sud de la capitale de Manama, sur l’île Sitra, subit depuis Vendredi un siège injustifié de la part des forces armées bahreïnies, suite à la mort d’un policier d’origine pakistanaise, tué lors d’affrontements entres les forces armées du régime des alKhalifa et des manifestants.
Selon le régime bahreïni, le policier est mort des suites d’un attentat à la bombe ! Une version que les médias occidentaux ont adoptée dans leur grande majorité.
Les forces policières ont arrêté jusqu’à ce jour sept personnes dans le cadre de l’enquête sur la mort du policier en question.
Le mouvement d’opposition Wefac a pour sa part souligné que tous les véhicules de transport des produits alimentaires sont interdits de circulation, ajoutant que les forces policières bahreïnies ont effectué des raids sur plus de 40 maisons dont certaines ont été saccagées.
Le Wefaq a ajouté dans un communiqué que des affrontements ont éclaté dimanche près d’Al Eker, quand des militants des droits de l’homme et des médecins ont tenté d’entrer dans le village bouclé par les forces de sécurité.
Selon la chaîne satellitaire iranienne alAlam, citant des sources bahreïnies militantismes, les forces armées du régime des alKhalifa bloquent tous les accès et routes d’al Eker, sauf un point de contrôle afin de forcer les habitants à s’arrêter et les humilier lors des interminables inspections !
Selon un militant cité par alAlam, Mohammed Abou Abdallah « la situation dans le village d’el Aker est comme au premier jour du siège, c’est-à-dire que les habitants sont interdits de se rendre à leur lieu de travail, à leurs écoles et même aux hôpitaux ».
Dans ce contexte, dix associations non gouvernementales et des groupes de l’opposition ont adressé une lettre au secrétaire général des Nations -Unies , Ban Ki-moon, lui demandant d'intervenir pour lever le siège du village et condamner les abus pratiqués par les forces du régime contre les citoyens, soulignant que la situation ne peut plus attendre.
Au cours d'une conférence de presse intitulé «el Aker sous le siège», les forces de l’opposition ont dénoncé les exactions des forces armées bahreïnies à l’égard de la population d’el Eker, interdite d’accès aux soins, car les patients sont empêchés de sortir et de se déplacer.
L’affaire de la journaliste de France24
Le Haut tribunal pénal a acquitté une officière de police accusée d’avoir torturer une journaliste de France24 et de radio Montecarlo, une certaine Naziha Saïd lors de son arrestation au cours de la journée la "sécurité nationale".
Le tribunal a prétendu que "les déclarations de la victime se contredisent avec la preuve matérielle soit le rapport médical légal".
Le ministère public de l’intérieur a estimé que l’officière de police est «un fonctionnaire au ministère de l'Intérieur et a le droit de recourir à la force si nécessaire ».
La journaliste Naziha Saïd a rapporté qu’en mai dernier, elle a été torturée quand elle a été convoquée au poste de police où, à son arrivée on lui a enfoui sa tête dans un sac noir. Puis des enquêteurs de la police féminine, se sont rués sur elle, giflant son visage de tous les côtés. Quand soudain, une des femmes policières a attrapé un tuyau en plastique et a commencé à la ruer de coups sur tout son corps avec une violence sans pitié, au point que la journaliste s’est écroulée sur le sol sous l’effet de la douleur, alors que les femmes continuaient de l’injurier.