La période de transfert de technologies militaires, qui dure plusieurs années, est suffisante pour que les entreprises russes abordent une nouvelle étape du développement et occupent de nouveaux secteurs du marché.
La Russie n'a pas peur de perdre ses positions sur le marché international de l'armement suite au transfert de technologies militaires à des pays tiers, a déclaré le directeur général de l'Agence russe d'exportation d'armements –(Rosoboronexport) Anatoli Issaïkine.
"Le transfert de technologies ne risque pas d'entraîner une perte de segments de marché. C'est notre stagnation qui pourrait produire une tragédie. (…) Si les entreprises de défense russes piétinent sans se développer, ni réaliser de nouvelles idées, nous perdrons des parts de marché", a fait savoir le responsable.
Selon ce dernier, la période de transfert de technologies militaires, qui dure plusieurs années, est suffisante pour que les entreprises russes abordent une nouvelle étape du développement et occupent de nouveaux secteurs du marché.
M. Issaïkine a rappelé que les clients étrangers conditionnaient de plus en plus souvent la conclusion d'un accord au transfert de technologies militaires.
"Nous l'acceptons, sans toutefois perdre des ventes", a-t-il poursuivi.
A titre d'exemple, il a mentionné l'assemblage sous licence de chasseurs Su-30 et de chars T-90 russes en Inde.
"Bien plus, nous mettons au point conjointement avec l'Inde les missiles supersoniques ultramodernes BrahMos et concevrons ensemble un chasseur de cinquième génération", a conclu M. Issaïkine.