Selon le conseiller du premier ministre libanais , Khaldoun Charif le slogan du gouvernement est : non au vide, oui à la poursuite d’assumer les responsabilités
Dans une interview avec notre site internet alManar, le conseiller du Premier ministre libanais Khaldoun Charif a tenu pour responsable l’ex Premier ministre Fouad Siniora et derrière lui son équipe, de l’attaque contre le palais ministériel libanais, le Grand Sérail. Et ce, en raison de son discours flamboyant qu’il a prononcé Dimanche et qui n’a fait que jeter de l’huile sur le feu.
Selon lui, « le bloc du 14 Mars n’a pas su faire une bonne lecture de la conjoncture actuelle, ni retenir les leçons du passé, par conséquent, il baigne actuellement dans la confusion totale ».
Charif a refusé de qualifier « les événements que le bloc du 14 Mars a provoqués de tentative de coup d’Etat ». Car, selon lui, «ce qui s'est passé ces derniers jours n’est que chahut et un recours excessif à des slogans usés, et donc, ce chahut a perdu de sa valeur et n’attire plus la majorité du peuple libanais ».
Interrogé sur la création d'un gouvernement d'unité nationale, il a exprimé son souhait à ce que cette « idée soit applicable » mais « ce genre de slogans est souvent soulevé. Certains « appellent à un gouvernement technocrate ; d’autres exigent un gouvernement neutre, bref, toutes ces appellations sont inefficaces. L’essentiel c’est de former un gouvernement sur lequel tous les Libanais sont d’accord ».
Toutefois, il a ajouté que « l’escalade provoquée par la partie adverse et illsutrée par le refus de l’ex-Premier ministre d’entamer un dialogue jusqu'à la chute du gouvernement actuel, signifie que le gouvernement actuel restera ».
D'autre part, Charif a souligné que le slogan de Mikati au cours de la période actuelle « est non au vide, non à l’abandon des responsabilités, oui à la poursuite d’assumer la responsabilité jusqu'à ce que les Libanais se mettent d'accord sur des solutions de rechange ».
Et de souligner : « les sont grands Etats sont de grandes puissances, et donc elles calculent en fonction de leur l'intérêt. Et leur intérêt actuellement consiste à maintenir la stabilité dans la région avoisinante à la Syrie. Or, le Liban est un pays voisin à la Syrie. Au début de la crise syrienne, le Premier ministre Mikati a adopté une politique de distance à l’égard de la crise syrienne. Son choix lui a valu une série de critiques considérables. Il s’est avéré que cette politique a prouvé sa réussite et donc elle est aujourd’hui applaudie par la communauté internationale. Et donc je pense que la question est maintenant celle de la stabilité de la région qui entoure la Syrie pour préserver les intérêts des grandes puissances ».